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Les ZK-rollups sont en passe de devenir la crypto-technologie de 2023.
Au centre de beaucoup de discussions au cours des années précédentes, plusieurs protocoles majeurs mettant en œuvre les ZK-rollups vont bientôt être opérationnels, accompagnés de leurs propres écosystèmes (déjà impressionnants).
En attendant, les tokens des projets implémentant déjà les zk-rollups montent en flèche 🚀
Il est grand temps de s’intéresser de plus près à cette technologie et d’essayer de la comprendre:
❔ Que sont les ZK-rollups
❔ Les plus grands projets de ZK-rollups
❔ Faut-il se laisser séduire par le buzz
❔ Et comment en profiter
En cherchant des réponses, nous tomberons sur des cryptoactifs tels que $ZEC, $MKR, $IMX, $DYDX, $MATIC, $LRC, $SYS, $DUSK, $MUTE et $MINA.
⚙️ La première partie des ZK-rollups est ZK, qui signifie « Zero Knowledge » (connaissance zéro).
Le concept de preuves à connaissance zéro a été introduit en 1985 par deux étudiants du MIT qui ont détaillé une méthode par laquelle le prouveur peut montrer qu’il a accès à un élément d’information sans nécessairement le révéler. Les preuves ZK ont depuis été utilisées dans des systèmes axés sur la confidentialité et la sécurité, notamment la blockchain ZCash ($ZEC).
⚙️ La deuxième partie de ZK-rollups : rollups , signale un layer 2 , solution de scalabité pour les blockchains qui regroupent des millions de transactions en une seule, allégeant la charge sur le layer 1 et répartissant le coût d’une transaction sur de nombreux utilisateurs. Les rollups traitent les transactions, effectuent des calculs et stockent les données hors chaîne tout en détenant des actifs dans un smart contrat on-chain.
Il existe deux principaux types de rollups: Optimistic and ZK.
Les optimistic rollups supposent de manière optimiste que chaque transaction regroupée dans un rollup est valide, mais laissent une fenêtre (généralement 7 jours) aux utilisateurs pour contester les transactions frauduleuses.
Les protocoles les plus célèbres utilisant des optimistic rollups sont Arbitrum et Optimism, tous deux des layers 2 d’Ethereum.
Les ZK-rollups utilisent la méthode de preuve à connaissance nulle pour vérifier et soumettre des preuves de validité régulières au smart contrats de la chaîne principale. Ils sont apparemment plus difficiles à construire et à maintenir, mais pour le moment ils se présentent comme la version la plus prometteuse des rollups.
Actuellement le buzz autour des ZK-rollups prend de l’ampleur, notamment grâce aux prochaines lancements:
L’un des projets les plus soutenus, avec plus de 480 millions de dollars levés.
La dernière version – ZkSync Era – est sur le mainnet depuis octobre dernier, permettant aux utilisateurs de la tester.
ZkSync dispose déjà d’un écosystème impressionnant de plus de 150 projets, avec à la fois des vétérans du web3 comme l’émetteur de stablecoins décentralisés Maker ($MKR) et de nouvelles entreprises, qui seront tous opérationnels au lancement de Full Alpha, prévu au deuxième trimestre 2023..
Matter Labs, une société française à l’origine de ZkSync, affirme que cet événement marquera le plus grand lancement de layer 2 de l’histoire de la crypto, ce qui ne peut qu’augmenter encore plus le buzz autour des zk-rollups.
L’entreprise n’a pas encore annoncé de token, mais il susciterait certainement beaucoup d’intérêt. Les escrocs inondent déjà Twitter avec des nouvelles de » airdrop « , mais vous vous abstiendrez sans doute de faire confiance à un compte airdrop74545683, n’est-ce pas ? 😉
Développé par une société israélienne StarkWare, StarkNet est un layer 2 sur Ethereum, décentralisé et permissionless utilisant les zk-rollups (également appelé validity roll-ups).
StarkNet Alpha est déjà sur le mainnet, et en novembre dernier, la société a déployé ses premiers tokens $STRK sur Ethereum. Les tokens seront progressivement libérés après une période de blocage d’un an. Les détails du mécanisme de distribution ne sont pas encore révélés, mais la communauté crypto est déjà enthousiaste.
StarkNet développe son écosystème, tandis qu’un autre produit de StarkWare appelé StarkEx ( mechanisme de scaling permissioned et customisé) est déjà utilisé par un certain nombre de Dapps célèbres : le jeu NFT Sorare, la bourse de produits dérivés dYdX, et le layer 2 d’Ethereum Immutable X ($IMX), qui abrite les célèbres jeux crypto Gods Unchained et Illuvium.
Le hype des zk-rollups affecte également ces projets, le $IMX ayant atteint un sommet de 9 mois la semaine dernière (+223 % depuis le début de l’année) et le $DYDX gagnant +177 %.
La principale différence entre ZkSync et StarkNet réside dans leurs mécanismes de vérification (Zk-SNARK et Zk-STARK, respectivement). Le premier doit faire l’objet d’une configuration initiale, en faisant confiance à un groupe de développeurs pour ne pas manipuler le code ou divulguer ses vulnérabilités, tandis que le second peut le faire sans confiance.
Les Zk-STARKs sont également considérés comme plus évolutifs en termes de vitesse et de taille de calcul que les Zk-SNARK, mais ils ne sont pas compatibles avec EVM, Ethereum Virtual Machine (plus sur le design d’Ethereum ici).
Le plus illustre layer 2 d’Ethereum, Polygon, se lance également dans les zk-rollups.
Après avoir racheté le spécialiste des zk-rollups Hermez il y a deux ans, Polygon a annoncé la semaine dernière le lancement de la bêta Polygon zkEVM Mainnet le 27 mars prochain. Une zkEVM est une machine virtuelle qui exécute des transactions Ethereum avec des validations à l’épreuve de la connaissance zéro.
L’objectif de Polygon zkEVM est de devenir l’étalon-or de l’équivalence EVM, et il affirme avoir déjà passé 100% des vecteurs de test Ethereum qui s’appliquent à un zkEVM.
Il n’y aura pas de lancement de token pour Polygon zkEVM, car le système continuera à utiliser $MATIC, qui est déjà l’une des cryptoassets les plus performantes (+96% depuis le début de l’année).
Alors que le buzz s’amplifie, certaines implémentations de zk-rollups déjà en cours voient leurs performances s’envoler depuis le début de l’année :
📌 Loopring ($LRC, +150%), layer-2 pour les DEXes, les exchanges décentralisés,
📌 Syscoin ($SYS, +100%), qui combine le PoW du Bitcoin avec l’EVM,,
📌 Dusk ($DUSK, +175%), une blockchain axée sur la confidentialité,
📌 Mute ($MUTE, +287%), un DEX,
📌 Mina ($MINA, +137%), « la blockchain la plus légère du monde »…
Tout cela est surtout dû à la spéculation maintenant, ce qui amène toujours à se poser la question :
Les zk-rollups sont un moyen prometteur de s’assurer qu’Ethereum peut évoluer et traiter un grand nombre de transactions, comme le suppose sa devise « ordinateur mondial ».
Cependant, Ethereum lui-même prévoit de passer à l’échelle par le biais du sharding – bien que l’on ne sache toujours pas quand – ce qui rendrait les zk-rollups moins pertinents.
Il existe également des blockchains concurrentes de niveau 1 qui offrent déjà un débit de transaction élevé et qui incitent activement les développeurs à les utiliser : Solana, BNB chain, NEAR…
Chaque alternative de scalabilité a ses avantages et ses inconvénients, qui se résument le plus souvent à la question de la centralisation et aux problèmes de sécurité et de censure qui y sont liés. Jusqu’à présent, aucune blockchain PoS n’a été capable de faire preuve d’une décentralisation suffisante, et les zk-rollups peuvent ajouter au problème, car elles peuvent elles aussi présenter certains risques de censure si le séquençage de la validation est centralisé.
Il existe plusieurs façons de surfer sur les tendances en crypto :
– se qualifier pour un airdrop 💧, le plus souvent en testant les réseaux avant leur sortie complète,
– investir dans les tokens d’un projet dès leur sortie,
– investir dans un écosystème particulier …
L’important est de ne pas se laisser emporter par le FOMO et de toujours… oui, toujours faire ses propres recherches 😊