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<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/blockchain-functions-l-1024x406.jpg" alt="" class="wp-image-1261"/></figure>



A quoi sert la blockchain ? Elle permet le stockage et le transfert de données, l'exécution de programmes et la création des tokens de manière décentralisée.



<h2>Stockage et transfert de cryptomonnaies</h2>



<a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin </a>- la première blockchain - a été créé pour servir de fondation à une monnaie véritablement indépendante, de-là sa principale fonction était d'assurer que les transactions s'exécutent de manière équitable et sécurisée dans un environnement dépourvu de tiers de confiance. Cet objectif a été atteint au moyen d’un <a href="https://d.center/explore/p2p-network" class="ek-link">réseau pair-à-pair</a> où chaque nœud conserve une copie du registre des transactions (la blockchain) de manière à ce qu’aucune autorité centrale ne puisse le modifier. Le réseau est d’autre part récompensé pour mettre correctement à jour le registre avec les nouvelles transactions. En parallèle de la cryptomonnaie toutes sortes de données peuvent être aussi stockées et transférées sur la blockchain.&nbsp;



<h2>Smart contrats</h2>



La blockchain est un système si ingénieux qu’elle a incité naturellement à ce que l’on s'interroge sur sa capacité à traiter d’autres choses que de la monnaie. Il est apparu que les smart contrats (programmes s'exécutant de manière autonome si certaines conditions prédéterminées sont réunies) qui sont au cœur de la blockchain pouvaient être utilisés pour autre chose que spécifier des conditions de transactions. En fait, les smarts contrats peuvent être codés pour une grande variété de situations (voir <a href="https://d.center/explore/blockchain-use-cases" class="ek-link">Blockchain: cas d’usage)</a>, par exemple en implémentant le paiement automatique d’une indemnité au souscripteur d’une assurance en cas de retard d’un avion (smart contrat d’AXA sur la blockchain <a href="https://d.center/explore/ethereum" class="ek-link">Ethereum</a>). Le smart contrat reçoit l’information d’une base de données des statuts des vols et déclenche le paiement (en crypto) à l’assuré. Une fois déployé sur la blockchain, l’exécution du smart contrat est automatique et ne peut pas être modifiée, évitant de ce fait à la fois pour l’assureur et le souscripteur des procédures laborieuses et assurant au souscripteur qu’il sera réglé (l’assureur ne peut intervenir pour bloquer ce paiement).



<h2>Tokens</h2>



Les smart contrats permettent aussi la création de <a href="https://d.center/fr/explore/tokens-2" class="ek-link">tokens </a>- des actifs numériques pouvant circuler sur la blockchain et représentant toute valeur qu’on a voulu leur affecter. Facile à créer, ces tokens sont représentatifs de la valeur que leur a attribuée leur créateur, celle-ci peut être liée à un actif, un droit, un service... Par exemple, une société souhaitant lever des fonds pourrait attribuer le droit d’utiliser ses services à un certain nombre de tokens qu’elle émettra et vendra à ses (futurs) clients. Une fois créés, les tokens bénéficient alors de la simplicité, de l'indépendance et de la sûreté de circulation que leur confère la blockchain.   



De nos jours toutes les blockchains supportent ces trois fonctions, soit naturellement (comme Ethereum qui a été conçu pour cela), soit via des mises à jour ou des développements externes, comme des couches supplémentaires construites sur la blockchain principale (colored coins, Lighting network, la sidechain Liquid pour le Bitcoin...)

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/11/CONSENSUS-PROTOCOL-1024x429.png" alt="" class="wp-image-1487"/></figure>



Le consensus est un des éléments clés dans un système distribué et son choix (PoW, PoS, PBFT…) est déterminé en grande partie par l'objectif de la blockchain.



La blockchain fonctionne grâce à un réseau d’ordinateurs indépendants, sur lesquels est exécuté son protocole: c’est la première réalisation concrète de la technologie des registres distribués (distributed ledger technology ou DLT en anglais). Ce choix a été fait pour que la tenue de la blockchain (le registre) ne dépende pas d’une autorité centrale. Obtenir cette caractéristique révolutionnaire à une contrepartie particulière: tous les ordinateurs du réseau doivent stocker une blockchain identique et se mettre d’accord sur chaque mise à jour. Le mécanisme permettant d’arriver à ce résultat s’appelle un consensus. 



Un système distribué est un ensemble d’ordinateurs (nœuds) indépendants et spatialement séparés qui travaillent ensemble sur une tâche commune. Cette indépendance et cette répartition spatiale compliquent fortement l'obtention du consensus. Cette problématique est centrale dans les recherches sur les registres distribués (une sous-partie de l’informatique distribuée) et fait l’objet de continuelles recherches. 



<h2>Comprendre un système distribué </h2>



Un consensus doit prendre en compte les caractéristiques d’un système distribué et ses acteurs. 



Les caractéristiques d’un système distribué: 



<ul>
<li>Concurrence - les noeuds travaillent chacun indépendamment et simultanément</li>



<li>Pas nécessairement d’horloge commune (global clock) - difficile de dater et ordonner les événements entre les nœuds</li>



<li>Passage des messages - tout consensus repose sur la transmission de messages entre les nœuds. En fonction du type de transmission on distingue deux classes de systèmes distribués :
<ul>
<li>Système synchrone: les messages seront délivrés dans un délai de temps défini</li>



<li>Système asynchrone: les messages peuvent être retardé pour un période de temps indéfini</li>
</ul>
</li>



<li>&nbsp;Partition du réseau - une partie du réseau ne communique plus avec l’autre</li>
</ul>







Les acteurs d’un système distribué sont les noeuds qui peuvent être :&nbsp; 



<ul>
<li>Simplement défaillants - nœuds ayant des problèmes techniques (pannes etc)</li>



<li>Byzantins - noeuds au comportement incohérent ou malicieux</li>



<li>Altruiste - noeud au comportement toujours honnete vis a vis du réseau</li>



<li>Rationnel - noeud agissant au mieux de leur intérêt&nbsp;</li>
</ul>



Une blockchain dans la théorie des systèmes distribués peut être assimilée à une “replicated state machine“-&nbsp;



un ensemble de nœuds équivalents permettant de passer après réception de données (transactions) d’un état&nbsp; à un autre (transition)&nbsp;selon des règles communes et tenant un registre historique de l’ensemble de ces états (blockchain).



Le but du consensus est que les nœuds se mettent d’accord sur les transitions (la valeur en sortie) et le registre, et ce en tenant compte de toutes les caractéristiques du système concerné et du comportement de ses différents acteurs. Il n’est pas surprenant qu’une telle tâche peut rapidement devenir problématique et que sa conception dépend des conditions particulières dans lesquelles évolue le réseau. 



<h2>Théorie du consensus&nbsp; </h2>



Un algorithme donné permet un consensus s’il peut satisfaire les deux conditions:&nbsp; 



<ul>
<li>Accord /sûreté (agreement / safety) - tous les nœuds non défaillants donnent la même valeur valide en sortie</li>



<li>Bonne fin (termination / liveness) - tous les nœuds non défaillants finissent par décider d’une valeur en sortie</li>
</ul>



Atteindre un consensus dans un système synchrone est beaucoup plus aisé que dans un système asynchrone, notamment en ce qui concerne la condition de bonne fin. Mais dans la réalité beaucoup de ces systèmes évoluent dans un environnement asynchrone, ce qui présente des enjeux supplémentaires. 



Selon l’étude de Fischer, Lynch et Paterson un consensus déterministe dans un système distribué asynchrone est impossible si ne serait-ce qu’un seul nœud est simplement défaillant (résultat d’impossibilité FLP). Le terme déterministe signifie qu’une fois d’accord sur le nouvel état, celui-ci est définitif et ne changera jamais. 



Cette étude amène à la conclusion que pour contourner l’impossibilité et arriver à un consensus il faudra soit évoluer dans un système partiellement synchrone, soit opter pour un consensus non déterministe. 



<h2>Consensus dans un système partiellement synchrone: PBFT </h2>



Dans un système partiellement synchrone et en absence de [tooltip content=" noeuds au comportement incohérent ou malicieux "] nœuds byzantins [/tooltip] des algorithmes comme Paxos ou RAFT permettent d’obtenir un consensus.&nbsp; 



En cas de présence de nœuds byzantins, l’apport théorique fondamental est une recherche de Leslie Lamport, Robert Shostak et Marshall Pease appelée Le problème des généraux byzantins. Cette recherche montre qu’un système avec n nœuds byzantins doit avoir au moins (3n+1) nœuds. Autrement dit, pour arriver à un consensus un système doit être constitué de moins d’un tiers de nœuds byzantins.&nbsp; 



La méthodologie de cette étude ne s’applique qu’aux systèmes synchrones, mais des recherches ont été entreprises avec des conditions de synchronicité partielle. Les consensus qui se basent sur ces études sont en général appelés BFT, ou Byzantine Fault Tolerant.&nbsp; 



Un algorithme en particulier s’est avéré très utile: appelé PBFT (Practical Byzantine Fault Tolerant), il a été proposé en 1999 par Miguel Castro et Barbara Liskov. S’en inspirent aujourd’hui de nombreuses blockchains (Stellar, Ripple, Hyperledger, Tendermint...) 



L'algorithme PBFT et ses variantes demandent des conditions de synchronicité partielle et sa mise en œuvre nécessite la circulation de nombreux messages entre les nœuds. Il y a la désignation d’un leader qui propose le nouvel état, des rounds d’échange d’information, des votes... on considère que la quantité de messages augmente exponentiellement avec le nombre de nœuds. De ce fait, ces algorithmes sont peu adaptés aux blockchains publiques comportant un nombre très important de nœuds, ils sont surtout utilisés dans le cas de peu de nœuds ou dans les blockchains privées.&nbsp; 



Pour résumer, les consensus comme PBFT qui contournent l'impossibilité FLP par des conditions de synchronicité partielles sont plus particulièrement adaptés à certaines blockchains, mais restent délicats à mettre en œuvre. De nombreuses recherches sont toujours en cours pour améliorer l’algorithme ou l’adapter aux différentes conditions. 



<h2>Consensus non déterministes: PoW et PoS </h2>



Bitcoin est la première blockchain créée et donc la première à avoir mis en œuvre un algorithme de consensus pour une blockchain. Bitcoin étant public et ayant de nombreux nœuds, l'impossibilité de FLP a été contournée en prenant une approche non déterministe. 



L’innovation de Bitcoin s’appelle  la preuve de travail (Proof of Work ou PoW en anglais), qui au lieu d’élire un leader donne une possibilité à quiconque aura fourni la preuve de travail demandée (résolution d’un problème cryptographique) de proposer un nouvel état, en l'occurrence d’ajouter un nouveau bloc à la blockchain (voir <a href="https://d.center/explore/mining-and-consensus" class="ek-link">Bitcoin: consensus et minage</a>). 



Le consensus PoW est non déterministe, car il se peut que différents blocs (états) soient proposés en même temps et que des parties du réseau se mettent d’accord sur un nouvel état A et qu’une autre partie du réseau se mette d'accord sur un nouvel état B, ajoutant ainsi deux blocs différents à la blockchain à la même hauteur. En termes de consensus la PoW assure la bonne fin  (tous les nœuds non défaillants finissent par décider d’une valeur en sortie), mais pas la sûreté (tous les nœuds non défaillants donnent la même valeur valide en sortie). Cela peut paraître contradictoire avec la notion de consensus, car s’il n’y a pas de sûreté,il n'y a pas de consensus, sauf que cette situation ne perdure pas et que rapidement le réseau converge vers une même blockchain, en choisissant celle ayant produit le plus de travail. On dit alors que la sûreté est probabiliste,  c’est-à-dire que plus un bloc est suivi d'autre blocs et donc plus le temps passe, plus la probabilité que ce bloc soit définitif tend vers 1.   



Le consensus PoW ne traite pas le problème des nœuds byzantins de manière classique (nœuds byzantins devant être inférieurs à un tiers),&nbsp; il contourne le problème en rendant les actes d’acteurs byzantins trop onéreux et aléatoires quant au résultat souhaité. Comme dans le cas de la finalité des blocs (sûreté), on n’est pas assuré mathématiquement du résultat, mais il existe une très forte probabilité d’y arriver.&nbsp; 



Le consensus PoW a fait ses preuves et la blockchain Bitcoin fonctionne dans des conditions d’asynchronicité avec beaucoup de nœuds et de possibles acteurs byzantins. De nombreuses autres blockchains l’ont aussi adopté. Si la réussite de PoW est manifeste, ce consensus a aussi ses inconvénients : lenteur, finalité des blocs non immédiate, consommation d'énergie, concentration des mineurs (ceux qui fournissent la PoW)... 



Pour essayer de pallier ces inconvénients, d’autres types de consensus sont nés, tout en conservant l’aspect non déterministe et l’idée de devoir fournir une contrepartie pour proposer le nouveau bloc à la blockchain. Le plus connu d’entre eux est le PoS (Proof of Stake, parfois traduit en français comme une preuve d’enjeu) et un de ses dérivés le DPoS (Delegated Proof of Stake). 



Au lieu de fournir une preuve de travail demandant de dépenser de l'énergie, la PoS demande de posséder de la monnaie native de la blockchain,&nbsp; la chance de proposer un bloc étant liée plus ou moins directement a la quantité de monnaie que l’on possède, autrement dit sa part dans la blockchain. 



<h2>Un consensus parfait ? </h2>



Chaque consensus a ses avantages et ses inconvénients et peut être soumis à des attaques spécifiques. Les critères de choix pour un consensus adapté dépendent des caractéristiques demandées à la blockchain concernée, notamment :&nbsp; 



<ul>
<li>Nombre de nodes</li>



<li>Public ou privé</li>



<li>Besoin ou non de finalité immédiate</li>



<li>Sécurité du réseau</li>



<li>Rapidité</li>



<li>Capacité (nombre de transactions par seconde) ...</li>
</ul>







A l’heure actuelle la plupart des blockchains ont des consensus s’inspirant de la PoW, PoS, DPoS ou PBFT. Ils peuvent aussi mixer ces consensus ou en créer de nouveaux, la recherche d’un consensus parfait est toujours en cours et les évolutions se succèdent.

Blockchain : challenges et solutions

Blockchain and DLT types

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/11/Blockchain-governance-1024x429.png" alt="" class="wp-image-1485"/></figure>



Si la blockchain est décentralisée, qui décide des mises à jour de son protocole?



La gouvernance de la blockchain peut être définie comme le processus par lequel le protocole de la blockchain peut être modifié. Habituellement tous les membres de la communauté de la blockchain sont impliqués dans sa gouvernance:



<ul><li>noeuds en charge de la vérification des transactions</li><li>mineurs (pour les blockchains <a href="https://d.center/explore/proof-of-work" class="ek-link">PoW</a>) ou validateurs qui ajoutent les nouveaux blocs à la blockchain</li><li>les core-développeurs responsables de l'implémentation des modifications du protocole</li><li>les utilisateurs exécutant des transactions</li><li>les <a href="https://d.center/explore/crypto-exchanges" class="ek-link">exchanges </a>qui cotent les cryptoactifs...</li></ul>



Les blockchains sont [tooltip content="&nbsp;mis à la disposition de tous"] open-source [/tooltip] et transparentes par principe et n’importe qui peut faire des propositions pour une mise à jour du protocole. Généralement les core-développeurs testent l'intérêt de la proposition et s'ils l’estiment valable, ils la soumettent à la communauté.



A partir de là les modèles de gouvernance peuvent être très différents d’une blockchain à une autre, dépendant notamment du fait d'être [tooltip content="&nbsp;qui se passent en dehors de la blockchain "] “off-chain” [/tooltip] ou [tooltip content="&nbsp;qui se passent sur la blockchain "] “on-chain” [/tooltip].



<h2>Gouvernance off-chain</h2>



La gouvernance off-chain s'opère via des discussions entre tous les intervenants de la blockchain dans des forums, des réunions de core-développeurs, sur les réseaux sociaux … Les mises à jour majeures sur des blockchains avec la gouvernance vraiment décentralisée, comme Bitcoin, suscitent beaucoup d'intérêt et de débats passionnés. Sans surprise, un tel&nbsp; processus peut se révéler assez chaotique et certaines mises à jour prennent beaucoup de temps avant que la communauté se mette plus au moins d’accord. Une telle latence est le prix à payer pour la démocratie de la blockchain.



Après l'implémentation d’une mise à jour des différences d’opinions peuvent perdurer et certains nœuds ou mineurs peuvent continuer de travailler avec l’ancienne version. Si la nouvelle et l’ancienne version sont compatibles, on parle de soft fork, chacun travaillant avec sa version sur la même blockchain.&nbsp;



Par contre si les deux versions sont incompatibles (notamment dans le cas des modifications majeures), tous les nœuds devront adopter la nouvelle version pour continuer à travailler sur la blockchain. Les nœuds qui décident de rester sur l’ancienne version le feront de facto sur une autre blockchain, on parle alors de hard fork.&nbsp;



Il peut aussi arriver qu’une mise à jour ne soit pas adoptée par la majorité du réseau, mais qu’une minorité souhaite l’utiliser - on aura aussi une hard fork. Dans tous les cas, une hard fork mène à la création d’une nouvelle blockchain, que ce soit à cause de l’opposition d’une partie du réseau (comme Ethereum classique, une hard fork d’<a href="https://d.center/explore/ethereum" class="ek-link">Ethereum</a>) ou de la volonté de créer une nouvelle blockchain en utilisant les bases d’une blockchain déjà existante (Litecoin, une hardfork de <a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin</a>). Beaucoup d’[tooltip content="cryptoactifs autres que Bitcoin"]altcoins[/tooltip] sont nés grâce à une hard fork et la gouvernance off-chain reste la forme la plus courante de la gouvernance blockchain.



<h2>Gouvernance on-chain</h2>



La gouvernance on-chain utilise des règles de votes inscrites dans le protocole de la blockchain. Habituellement les droits de vote sont proportionnels à la part du votant dans la blockchain (montant des cryptomonnaies natives qu’il possède), avec des règles additionnelles incitant les différents participants à prendre une part active et positive dans l’évolution de la blockchain. Les mises à jour étant votées on-chain, les risques de hard fork sont minimaux. Cependant ce modèle tend à donner beaucoup de pouvoir aux gros détenteurs de cryptomonnaie native et peut être vu comme contraire à l'esprit de décentralisation.&nbsp;



Parmi les blockchains utilisant une gouvernance on-chain on peut citer Decred, Tezos ou encore EOS.

<div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2021/05/Underlying-technologies@2x-1024x347.png" alt="" class="wp-image-2219"/></figure></div>



Satoshi Nakamoto s’est appuyé sur des décennies de recherche, en particulier dans les domaines de la mathématique, de la cryptographie et de l’informatique distribuée, et les a brillamment combiné pour créer la première blockchain - Bitcoin, qui a servi d’inspiration à toutes les suivantes.&nbsp;&nbsp;



<h2>Concepts mathématiques</h2>



Parmi les notions mathématiques particulièrement importantes pour le développement de la blockchain on peut citer la complexité algorithmique (algorithm complexity), les fonctions à sens unique (one-way functions), courbes elliptiques (elliptic curves)&nbsp; et le problème du logarithme discret.



<h2>Cryptographie</h2>



Employée dans de nombreux rouages de la blockchain, la cryptographie assure son fonctionnement sécurisé, utilisant&nbsp; notamment la cryptographie asymétrique (à clé publique), les signatures numériques, les fonctions cryptographiques de hachage, l’horodatage numériques (digital linked time stamping) et la preuve à divulgation nulle de connaissance (zero knowledge proof).



<h2>Réseau pair à pair (P2P)</h2>



Pour fonctionner une blockchain s'appuie sur un protocole qui vérifie et confirme les transactions, puis qui les stocke dans un registre dit distribué. Le mot distribué fait référence au fait que le protocole s'exécute sur un réseau d’ordinateurs dit pair à pair (P2P en anglais),&nbsp; les pairs étant des ordinateurs indépendants et ayant les mêmes droits. L'intérêt majeur de cette méthode réside dans le fait que la gestion des données est décentralisée, rendant beaucoup plus difficile leur hack, leur perte ou leur falsification.&nbsp;

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/blockchain-fundamentals-l-1024x402.jpg" alt="" class="wp-image-1257"/></figure>



La Blockchain est un outil qui a permis pour la première fois d’organiser et de stocker l’information de façon décentralisée.



Plutôt que d'être géré par une tierce partie, les données sont distribuées sur de nombreux ordinateurs indépendants - le réseau de “noeuds” qui exécutent le [tooltip content="l'ensemble des règles ou procédures qui gèrent le transfert des données entres les appareils"] protocole de la blockchain [/tooltip]. Ces données stockées et mises à jour en continu constituent ce que l’on appelle un registre distribué - l'histoire de toutes les transactions ayant eu lieu sur une blockchain donnée. Ce registre est dit distribué, car il est dupliqué sur tous les ordinateurs des participants au réseau qui exécutent le même protocole, fixant les règles de fonctionnement de la blockchain. Ceci assure que personne ne puisse modifier le registre ou les règles de manière centralisée.



Une telle structure unique permet, et pour la première fois aussi, le transfert d’un actif numérique d’un propriétaire à un autre de façon décentralisée et sans laisser de copies de cet actif en route.



Le terme Blockchain vient du fait que les mises à jour (transactions) du registre sont régulièrement publiées et stockées dans une structure appelée “bloc”. Chaque bloc est numériquement horodaté et lié de manière cryptographique au bloc précédent, formant de ce fait une immutable “chaîne de blocs”. 



<h2><a href="https://d.center/explore/blockchain-underlying-technologies" class="ek-link">Technologies sous-jacentes</a></h2>





Le fonctionnement de la blockchain repose sur un ensemble de concepts et de technologies touchant à plusieurs domaines notamment les mathématiques (complexité algorithmique, les fonctions à sens unique, courbes elliptiques, le problème du logarithme discret), la cryptographie (cryptographie asymétrique, les signatures numériques, les fonctions cryptographiques de hachage, l’horodatage numérique, la preuve à divulgation nulle de connaissance) et l’informatique distribuée (P2P).&nbsp; 





<h2><a href="https://d.center/explore/consensus-protocol" class="ek-link">Consensus</a></h2>



Les nouvelles transactions (ou mises à jour du registre) sont regroupées en blocs et ajoutées à la blockchain selon un mécanisme appelé consensus (signifiant que tous les noeuds du réseau se sont mis d’accord sur ces mises à jour). Les noeuds du réseau qui ajoutent les nouveaux blocs sont rémunérés en monnaies natives de la blockchain nouvellement créées et/ou en frais de transactions comme incitation à maintenir un bon fonctionnement de la blockchain.



<h2><a href="https://d.center/explore/blockchain-functions" class="ek-link">Les fonctions de la blockchain</a></h2>



La principale fonction d’une blockchain est d'assurer la tenue d’un registre de données. Bitcoin à été la première blockchain créée et c’est un registre public contenant par ordre chronologique l'entièreté des transactions de bitcoins. Avec le temps de plus en plus d’applications sont apparues, permettant d’exécuter des conditions plus complexes directement sur la blockchain grâce à des smart contrats. La création de tokens (des actifs circulant sur la blockchain autres que la monnaie native) en est un exemple.



<h2><a href="https://d.center/explore/blockchain-governance" class="ek-link">Gouvernance de la blockchain</a></h2>



 En tant que nouvelle technologie en constante évolution, la blockchain se doit d'implémenter des améliorations et des modifications. La manière dont les nœuds du réseau, les utilisateurs et d’une manière plus large, la communauté de la blockchain se mettent d'accord sur ces implémentations s’appelle la gouvernance. La gouvernance joue un rôle fondamental dans la dynamique de la blockchain et est souvent le lieu de débats passionnés et passionnants.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/bitcoin-mechanism-l-1-1024x414.jpg" alt="" class="wp-image-1318"/></figure>



Bitcoin est un assemblage de technologies et de principes qui interagissent de manière spécifique assurant le bon fonctionnement du système. Alors comment ça marche? 



<div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/Le-mécanisme-du-Bitcoin.svg" alt="" class="wp-image-1317"/></figure></div>



<a href="https://d.center/explore/bitcoin-keys-and-addresses" class="ek-link">Clés et adresses</a>. Bitcoin est un système décentralisé sans tiers de confiance, ce qui implique que seul le possesseur des bitcoins peut en disposer, et ceci à sa libre guise. Ces caractéristiques nécessitent une sécurité totale et Bitcoin y pourvoit par un système cryptographique de clés et d’adresses.



<a href="https://d.center/explore/bitcoin-wallets" class="ek-link">Wallets</a>. Les wallets (portefeuilles) sont des programmes capables de communiquer avec le réseau Bitcoin. Ils génèrent des clés et des adresses permettant d’envoyer et de recevoir des bitcoins et peuvent reconstituer une balance particulière en bitcoins en interrogeant la blockchain. 



Les <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/bitcoin-transaction">transactions</a><a class="ek-link" href="https://d.center/explore/bitcoin-transaction"> </a>sont générées et transmises par les wallets. Les transactions Bitcoin ont une structure spécifique appelée UTXO et sont codées dans un langage simple dénommé script, assurant la robustesse du système. 



Le <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/bitcoin-network">réseau Bitcoin</a> est un réseau pair à pair (<a class="ek-link" href="https://d.center/explore/p2p-network">P2P</a>), ce qui signifie que les ordinateurs du réseau (noeuds) communiquent entre eux sans serveur central. Les noeuds du réseau exécutent le protocole Bitcoin pour vérifier la validité des transactions (l’envoyeur est bien le possesseur des bitcoins qu’il envoie et ceux-ci sont en nombre suffisant) et la validité du bloc candidat (les transactions confirmées et regroupées en un bloc) envoyé par un mineur, puis ils les propagent dans le réseau. 



Un <a href="https://d.center/explore/bitcoin-consensus-and-mining" class="ek-link">consensus</a> est nécessaire pour déterminer quel noeud spécifique ajoutera le prochain bloc à la blockchain et pour assurer que ce bloc est valide. Bitcoin utilise un consensus dénommé Preuve de Travail ( en anglais <a href="https://d.center/explore/proof-of-work" class="ek-link">Proof-of-Work</a>, ou PoW), où les noeuds doivent résoudre un problème cryptographique nécessitant une importante dépense d'énergie et un matériel spécifique. En récompense pour ce travail le noeud ayant résolu le problème pourra ajouter un nouveau bloc et recevoir par la même des bitcoins créés à cette occasion. Ce travail d'extraction de bitcoins s’appelle minage, et les noeuds qui l’effectuent - mineurs. Le minage (mining en anglais) est la seule manière de créer de nouveaux bitcoins. 



Le mineur qui trouve la PoW transmet son bloc candidat dans le réseau, et si le réseau le valide, les mineurs commencent à travailler sur le bloc suivant. Chaque bloc contenant une référence cryptographique du bloc précédent, cela forme une chaîne de blocs, d'où la dénomination <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/bitcoin-blockchain">blockchain</a>.

Pour mieux comprendre comment fonctionne le Bitcoin, il est intéressant d’observer chaque étape d’une transaction en bitcoins. 



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2023/06/how-does-bitcoin-work-l.jpg" alt="" class="wp-image-6229"/></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Télécharger un wallet</h2>



<ul class="is-style-connected">
<li>Alice et Bob téléchargent leurs <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/crypto-wallets">wallets</a><a class="ek-link" href="https://d.center/explore/crypto-wallets"> </a>(programmes capables de communiquer avec le réseau Bitcoin) qui&nbsp; génèrent une paire de clés - privée et public (voir <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/keys-and-addresses">Bitcoin: les clés et les adresses</a>).</li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-3.svg" alt="" class="wp-image-1295"/></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Initier une transaction</h2>



<ul class="is-style-connected">
<li> Grâce à son wallet Alice initie une transaction de 0,5 bitcoins en direction de Bob, en utilisant l’adresse (dérivée de sa clé publique) de celui-ci. La <a href="https://d.center/explore/bitcoin-transaction" class="ek-link">transaction </a>est signée avec la clé privée d’Alice. Le wallet transmet alors la transaction au <a href="https://d.center/explore/bitcoin-network" class="ek-link">réseau Bitcoin</a> constitué de noeuds (ordinateurs exécutant le protocole Bitcoin et conservant le registre de toutes les transactions). </li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-2-1.svg" alt="" class="wp-image-1296"/></figure>



<ul class="is-style-connected">
<li> En exécutant le protocole le noeud vérifie si Alice possède assez de bitcoins pour effectuer cette transaction (à un certain moment dans le passé elle a dû les recevoir) et si c’est bien elle qui la initiée. Si la transaction est valide le noeud la transmet au reste du réseau; a ce moment-là le portefeuille de Bob reçoit une notification d’une transaction en attente mais non confirmée. </li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-3-1.svg" alt="" class="wp-image-1297"/></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Miner un bloc</h2>



<ul>
<li> Les noeuds-mineurs regroupent les transactions valides dans un bloc d’une certaine taille (à l’heure actuelle le poids maximal est de 4 MB, représentant en moyenne 2500 transactions). Pour proposer un bloc candidat qui sera ajouté à la blockchain, confirmant par là même les transactions, le mineur devra se conformer au <a href="https://d.center/explore/consensus-protocol" class="ek-link">Consensus </a>défini par le protocole. Dans le cas de Bitcoin ce Consensus est dénommé Preuve de Travail (en anglais <a href="https://d.center/explore/proof-of-work" class="ek-link">Proof of Work</a>, ou PoW). </li>



<li> La PoW consiste en la résolution d’un&nbsp; problème cryptographique, qui ne peut être obtenue que par la force brute, nécessitant pour cela de la part des mineurs une dépense énergétique importante et un investissement conséquent dans du matériel informatique spécialisé. Ces dépenses sont dans une certaine mesure un gage des bonnes intentions des mineurs, rendant économiquement stupide un sabotage du systeme. La difficulté du problème est ajustable de manière à ce qu’en moyenne un bloc soit ajouté à la blockchain toutes les dix minutes. </li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-4.svg" alt="" class="wp-image-1298"/></figure>



<ul class="is-style-connected">
<li>Le premier mineur à trouver la PoW est récompensé en bitcoins nouvellement créés, et c’est l’unique façon de créer de nouveaux bitcoins. Cette récompense est fixée pour une durée de 210 000 blocs (approximativement 4 ans), puis est divisée par deux pour la période suivante. Actuellement la récompense est de 6,25 bitcoins. Ce système implique que le nombre de bitcoins en circulation n'excédera jamais 21 millions, un nombre qui sera atteint vers 2140. Le mineur touchera en plus des frais de transactions payés par les utilisateurs comme incitation à intégrer leur transaction dans le bloc. Dans le futur le nombre de bitcoins créés diminuant les frais représentent un part de plus en plus importante du revenu des mineurs (voir <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/mining-and-consensus">Bitcoin: consensus et minage</a>).</li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-5.svg" alt="" class="wp-image-1299"/></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Propager dans le réseau</h2>



<ul class="is-style-connected">
<li>Dès que le noeud mineur trouve la PoW, il transmet son bloc candidat horodaté et signé au réseau qui en vérifie la validité (transactions et PoW). Les mineurs commencent à travailler sur le prochain bloc, y mentionnant l’identifiant unique du bloc précédent. Les noeuds considèrent toujours la chaîne la plus longue comme étant la correcte.</li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-6.svg" alt="" class="wp-image-1300"/></figure>



<ul class="is-style-connected">
<li> La transaction devient confirmée et Bob reçoit 0,5 bitcoin que lui a envoyé Alice. Pour les transactions importantes il est conseillé d’attendre 6 confirmations (ajout de 5 blocs après celui contenant la transaction d’Alice vers Bob) pour s’assurer que la transaction a été incluse dans la chaîne la plus longue (voir <a href="https://d.center/explore/bitcoin-blockchain" class="ek-link">Blockchain Bitcoin</a>). </li>
</ul>



<figure class="wp-block-image aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/How-Bitcoin-works-7-1.svg" alt="" class="wp-image-1303"/></figure>



La blockchain Bitcoin est publique et stocke des informations sur toutes les transactions depuis le bloc genèse, ce qui permet à quiconque de vérifier l'historique des transactions.



Cependant, seule l'adresse du compte est visible, ce qui fait de Bitcoin un réseau pseudonyme.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/11/Bitcoin-history-1024x429.png" alt="" class="wp-image-1500"/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/bitcoin-history-1-1.svg" alt="" class="wp-image-1193"/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/bitcoin-history-2.svg" alt="" class="wp-image-1194"/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/bitcoin-history-3.svg" alt="" class="wp-image-1195"/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/bitcoin-history-4.svg" alt="" class="wp-image-1196"/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/bitcoin-history-5-1.svg" alt="" class="wp-image-1198"/></figure>

Bitcoin history

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2021/04/Bitcoin-governance-1-1024x429.png" alt="" class="wp-image-1821"/></figure>



Tout logiciel demande des mises à jour, mais comment procéder dans le cas de Bitcoin, système sans responsable et décentralisé? 



La gouvernance d’une blockchain est le processus par lequel ses règles de fonctionnement (vérification des transactions et des blocs, techniques de signatures etc) sont décidées, implémentées et améliorées. Dans la blockchain Bitcoin la gouvernance est le résultat d’un consensus impliquant toute la communauté. Cette gouvernance est dite “off-chain”, car son processus n’est pas inscrit dans le code de la blockchain (voir <a href="https://d.center/fr/explore/blockchain-governance" class="ek-link">Gouvernance de la blockchain)</a>. 



L’implémentation originale de Bitcoin (aussi appelée Satoshi client) fut la première version du protocole Bitcoin, elle intégrait notamment un wallet. Tout d’abord supervisé par Satoshi Nakamoto en personne, après sa disparition le suivi et le développement de ce protocole fut confié à une équipe de développeurs menée par Gavin Andresen, puis Wladimir J. van der Laan; depuis la version 0.9.0 il a pris le nom de Bitcoin core. Actuellement Bitcoin Core est de loin le “client” le plus utilisé, même si d’autres clients existent et par le passé certains ont pu concurrencer Bitcoin Core de manière significative.



<h2>Qui finance le Bitcoin ?</h2>



Le développement du protocole Bitcoin est financé de manière décentralisé par tout intervenant s’y intéressant et/ou ayant intérêt à sa sécurité et à sa continuelle évolution : des sociétés technologiques (Blockstream), des crypto exchanges (Kraken, Coinbase), des personnalités (Meltem Demirors de CoinShares, Jack Dorsey de Twitter, Michael Saylor de MicroStrategy), des gérants d’actifs (Fidelity Digital Assets)... Ces dons peuvent être envoyés directement à des développeurs ou à des organisations non lucratives, comme MIT Media Lab’s Digital Currency initiative ou Bitcoin Core Sponsorship Program. 



<h2>BIPs</h2>



Quand une personne pense qu'un bug doit être corrigé, qu’une fonction doit être améliorée ou qu’une nouvelle fonctionnalité doit être ajoutée, elle soumet la solution ou l’idée à la communauté. Cela peut être un white paper ou un email envoyé à <a href="mailto:bitcoin-dev@lists.linuxfoundation.org">bitcoin-dev@lists.linuxfoundation.org</a>. Les idées qui ont du sens sont appelées BIP (Bitcoin Improvement Proposal), un numéro leur est attribué et elles sont ensuite publiées sur un forum Github. On peut retrouver ces propositions <a href="https://github.com/bitcoin/bips" class="ek-link">ici</a>. 



L'implémentation des BIPs peut prendre plusieurs formes et être assez complexe, même si une majorité de la communauté est d'accord.&nbsp; 



<h2>Implémentation des mises à jour</h2>



 Si la mise à jour du code est incompatible avec le protocole existant (not forward compatible en anglais), tous les nœuds doivent l’accepter à un moment ou à un autre. Généralement cette situation arrive quand il y a lieu d’éliminer des failles de sécurité ou d’ajouter de nouvelles fonctionnalités. Les nœuds qui n'implémentent pas le nouveau code se retrouvent alors isolés du reste du réseau et travaillent de facto sur une autre blockchain. Ce type d’implémentation s'appelle une hard fork et donne lieu à d'importants changements du protocole et parfois même à la naissance de nouvelles blockchains. 



 Si la mise à jour du code est compatible avec le protocole existant (forward compatible), les nœuds du réseau peuvent choisir s'ils adoptent ou non les nouvelles modifications (même si après un certain temps ils devront sans doute les adopter pour assurer au mieux leur tâche). Ce type d'implémentation s’appelle une soft fork. 



Même si la majorité des intervenants est d’accord sur une mise à jour de type soft fork, sa mise en place n’en est pas moins assez compliquée, au vu du caractère décentralisé de Bitcoin. Plusieurs méthodes ont été utilisé dans le passé :



<ul><li>Miner Activated Soft Fork (BIP9). On mesure le soutien des mineurs à la soft fork sur une durée déterminée. Les mineurs "signalent” leur soutien au nouveau protocole en introduisant une information supplémentaire dans l'entête des blocs qu'ils soumettent. Dès lors que 95% de blocs soumis sur une certaine période de temps montrent un soutien, le nouveau protocole est adopté, sinon il est rejeté.</li><li>User Activated Soft Fork (UASF). Une majorité du réseau signale à une date déterminée (flag date) qu’elle rejettera tous les blocs proposés par des nœuds qui ne sont pas “full UASF”. UASF a contribué au succès de l’implémentation de SegWit en 2017, montrant par là même que le système de gouvernance de Bitcoin est assez décentralisé pour adopter des modifications de protocole qui ne bénéficient pas du soutien d’une majorité de mineurs. En savoir plus sur les différents intervenants au sein d’un réseau <a href="https://d.center/fr/explore/bitcoin-network" class="ek-link">ici</a>.</li></ul>







Malgré les différentes méthodes, l’implémentation reste une tâche compliquée: preuve en est les questions autour de Taproot - une modification du protocole très attendue et souhaitée par la grande majorité de la communauté, mais dont les modalités d'implémentation prêtent toujours à discussion à l'heure de l’écriture de cet article. Une solution semble se dessiner avec une proposition envoyée le 5 mars 2021 intitulée “Taproot activation proposal <a href="https://www.mail-archive.com/bitcoin-dev@lists.linuxfoundation.org/msg09604.html" class="ek-link">Speedy Trial</a>" . L’idée de Speedy Trial est de commencer tôt (les nœuds commencent à compter les blocs ayant implémenté la mise à jour tout de suite après sa publication) et de finir tôt (si le seuil de 90% des blocs non atteint en 3 mois, l’activation échoue). Si adoptée, la méthode Speedy Trial pourrait être reprise ensuite pour des implémentations futures.



 



Il est difficile de faire progresser un protocole décentralisé. Chaque mise à jour prend beaucoup de temps, ce qui peut potentiellement avoir des conséquences négatives. Cependant il est crucial que tous les acteurs puissent participer et influer sur les choix de modification du protocole, assurant l’indépendance et la décentralisation de Bitcoin.

Qu’est-ce que le Bitcoin et pourquoi il pourrait devenir une alternative à nos monnaies habituelles, telles que dollars et euros?



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/bitcoin-l-1-1024x413.jpg" alt="" class="wp-image-1289"/></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Bitcoin et bitcoin</h2>



Bitcoin est au même temps le nom de la blockchain et de la cryptomonnaie qu'elle contient. Pour faire la distinction entre les deux, Bitcoin la blockchain s'écrit généralement avec un B majuscule.



Les fondements de la technologie ont été décrits pour la première fois dans le white paper de Satoshi Nakamoto (pseudonyme) publié en 2008 et intitulé “A Peer-to-Peer Electronic Cash System". 



Ceci n’était pas le premier essai de créer une monnaie numérique, mais ce fut le premier à réussir à résoudre les nombreux problèmes inhérents à cette création, qui avaient causé l'échec des précédentes tentatives. Pour réussir cette prouesse Satoshi Nakamoto à utilisé les résultats de dizaines d’années de recherche, en particulier dans les domaines de la cryptographie et des systèmes distribués, et les a brillamment combiné pour aboutir à la création d’une monnaie numérique rapide, sécurisée, indépendante et sans frontières.



<h3 class="wp-block-heading">Bitcoin est constitué :</h3>



<ul>
<li>du protocole Bitcoin&nbsp; - un programme informatique mettant en oeuvre un ensemble de règles et d'algorithmes qui permet l’émission des bitcoins et la validation des transactions par un consensus du réseau (une méthode pour s’assurer de la fiabilité des participants et pour arriver à un accord de l’ensemble de ceux-ci sur l’état des transactions; le consensus du Bitcoin s’appelle la preuve du travail, ou <a href="https://d.center/explore/proof-of-work" class="ek-link">PoW</a>)</li>



<li>d’un <a href="https://d.center/explore/p2p-network" class="ek-link">réseau P2P</a> (pair à pair) qui exécute le protocole - sans serveur central, ce réseau P2P est constitué d’ordinateurs égaux en droits (quiconque le veut peut y participer) qui vérifient les transactions et qui peuvent de plus choisir de participer à l’émission des bitcoins et à la confirmation des transactions.</li>
</ul>



L'exécution du protocole Bitcoin résulte en la création d’un registre public distribué (la blockchain) ou l’ensemble des transactions effectuées sont stockées. Tout le monde peut consulter la blockchain et ses transactions du Genesis block jusqu'à présent.



Les bitcoins sont émis selon le protocole Bitcoin en tant que récompense pour maintenir le réseau et leur transfert s'opère sans intermédiaire ni autorité centrale, ce qui signifie que contrairement aux [tooltip content=" monnaie fiduciaire sans valeur intrinsèque qui est soutenue par et dépend du gouvernement (e.g. dollars ou euros)"] monnaies-fiat [/tooltip] , les bitcoins ne dépendent pas du gouvernement ou de banques pour leur émission et leur circulation. 



La seule chose qui permet de contrôler les bitcoins est la clé privée associée à chaque adresse Bitcoin et accessible exclusivement à son propriétaire. 



<h2 class="wp-block-heading">Bitcoin comme une alternative aux monnaies fiat</h2>



Réserve de valeur. Aucune entité ne peut modifier le code de Bitcoin : celui-ci est sauvegardé et exécuté sur un réseau P2P, constitué des milliers d’ordinateurs indépendants répartis sur toute la surface du globe. 



Cela constitue la garantie que “ le code est la loi” et que les règles déterminées par ce code ne changeront jamais, sauf si une majorité du réseau en décide ainsi. Cette stabilité est particulièrement importante quand il s’agit des règles d'émission de la monnaie : le rythme d'émission des bitcoins est connu d’avance et est divisé par deux tous les 4 ans. Cette formule codée dans le protocole garantit qu’il n’y aura jamais plus de 21 millions de bitcoins créés. 



Dans un monde où les banques centrales peuvent émettre autant de monnaies qu’elles veulent, Bitcoin représente une remarquable réserve de valeur.



Libre utilisation. Bitcoin est public et open source, permettant à qui le souhaite de rejoindre son réseau en y participant ou en l’utilisant. Tout le monde peut charger un wallet Bitcoin pour envoyer et recevoir des bitcoins, et ceci sans avoir la nécessité d’une quelconque autorisation. 



C’est une formidable possibilité, au vu de la lourdeur et des restrictions du système bancaire, sans parler de tous les non-bancarisés qui se trouvent hors système. Qui plus est dans les pays autoritaires, où l'accès à la monnaie est souvent utilisé comme moyen de répression, l’accessibilité de Bitcoin peut s'avérer vitale.



<h2 class="wp-block-heading">Mises à jour et développements sur Bitcoin</h2>



Le protocole Bitcoin a été créé à l’origine par Satoshi Nakamoto, cependant comme tout programme informatique celui-ci doit pouvoir être modifié de manière à en renforcer la sécurité et à y introduire de nouvelles fonctionnalités. La manière dont ces changements peuvent s’effectuer dépend de la <a href="https://d.center/explore/bitcoin-governance" class="ek-link">gouvernance </a>de la blockchain, et dans le cas de Bitcoin la communauté (tous ceux qui sont en interaction avec la blockchain) y joue un rôle critique. 



Au-delà du protocole Bitcoin lui-même, il existe de nombreux développements visant principalement à améliorer sa performance et à ajouter de nouvelles fonctionnalités, notamment en exécutant des transactions hors blockchain principale sur ce qu’on appelle les layer 2. 



La solution de layer-2 la plus populaire de Bitcoin est le Lightning Network, qui augmente considérablement le débit des transactions et réduit les frais de réseau.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/importance-of-decentralization-l-1024x404.jpg" alt="" class="wp-image-1166"/></figure>



 Un environnement décentralisé et sans besoin de confiance - pourrait-t-il être le futur standard de la liberté personnelle et de la transparence? 



Durant des millénaires la société s’est organisée autour de structures centralisées. Plus ou moins complexes, représentant plus ou moins bien ses membres, les prises de décisions et la conservation des données ont toujours été centralisées. La raison en est évidente: c'était la méthode la plus sûre.



Cependant avec l'avènement de l’informatique et de la cryptographie moderne une nouvelle voie s’est ouverte. Suivant un ensemble de règles définies au sein d’un protocole informatique un système peut être décentralisé, rendant inutile l'intervention d’un tiers de confiance -&nbsp; le bon fonctionnement en étant assuré par l’ensemble de ses membres qui ont choisi de faire tourner le protocole. Les données du système ne sont pas conservées par une seule entité, mais enregistrées dans un registre numérique stocké sur chaque ordinateur faisant tourner le protocole, celui-ci étant conçu de manière à empêcher toute inscription frauduleuse. C’est ainsi que l’on pourrait décrire simplement la blockchain et nous croyons que celle-ci a le potentiel de révolutionner l’organisation de la société en apportant quelques importants principes de base.



<h2>Liberté personnelle </h2>







En décentralisant le stockage de leurs données, les individus n’ont plus besoin d'espérer que le tiers de confiance assurant cette fonction le fasse d’une manière honnête et sûre. En lieu et place les données sont conservées en toute sécurité au sein de la blockchain, où seul leur propriétaire a la possibilité d’y avoir accès grâce à ses clés. Les individus deviennent les réels possesseurs de leurs données, que ce soit leur épargne ou leurs informations personnelles sur les réseaux sociaux.&nbsp;



<h2>Le code est la loi </h2>







Les règles régissant la blockchain sont inscrites dans son protocole et celui-ci ne peut être modifié qu’avec un accord explicite de ses membres, qui passeront au nouveau protocole uniquement s’ils le veulent . En l'absence d’un tiers de confiance, personne ne peut changer de manière unilatérale les règles du jeu. Le protocole de <a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin </a>qui limite l’émission  à 21 millions bitcoins ne peut pas être unilatéralement modifiée, permettant d’en maintenir la rareté (voir <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/mining-and-consensus">Bitcoin: consensus et minage</a>) - cela en contraste évident avec l’émission des monnaies classiques, qui est à la guise des banques centrales. Le fait de maintenir les règles d’émission assure la valeur des cryptomonnaies contre les [tooltip content=" monnaie fiduciaire sans valeur intrinsèque et dépendant du gouvernement et de la banque centrale (e.g. dollars ou euros)"] monnaies-fiat [/tooltip]. 



<h2>Transparence et immutabilité </h2>







La blockchain est transparente par construction et l’ensemble des transactions sont consultables depuis le premier jour. L’historique des transactions ne peut être modifié tant que la blockchain est sécurisée. Les transactions blockchain pouvant contenir des données arbitraires, celles-ci en tant que partie d’une transaction seront intégrées à la blockchain, bénéficiant du même coup d’un horodatage immutable et consultable par tous. Ce ne sont pas généralement les données brutes qui sont intégrées à la transaction, mais leur empreinte numérique, ayant l’avantage de la confidentialité et de la taille. Une personne&nbsp; qui intègre une empreinte numérique dans une transaction blockchain pourra ensuite fournir les données correspondant à cette empreinte, prouvant ainsi être en possession des données sous-jacentes à la date de la transaction. Une telle méthode décentralisée peut se substituer aux tiers de confiance qui habituellement remplissent ce rôle de certification et d’enregistrement, du moins pour les valeurs numérisables.



<h2>Sécurité </h2>







Plus le réseau associé à une blockchain est important et plus la blockchain est longue, plus il est difficile de la hacker. Pour ce qui est du Bitcoin qui repose sur un consensus de Preuve de Travail (<a href="https://d.center/explore/proof-of-work" class="ek-link">PoW</a>), hacker la blockchain nécessite plus de 51% de la puissance de calcul du réseau, ce qui est déjà à l’heure actuelle extrêmement conséquent (sans parler du hardware nécessaire). De plus, le protocole étant [tooltip content="mis à la disposition de tous"] open source [/tooltip], celui-ci est constamment challengé par les meilleurs hackers du monde cherchant des failles dans le code. Dans le cas d’un système centralisé, si ingénieux soit-il, une attaque ciblée aura plus de chance de réussir.&nbsp;

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/blockchain-ideology-l-1024x401.jpg" alt="" class="wp-image-1164"/></figure>



La blockchain est un aboutissement technologique de principes de liberté énoncés dans différents courants de pensée. 



La liberté personnelle telle que définie dans la constitution de nombreux pays est habituellement celle pour l'individu d’agir à sa guise dans la limitation des règles du pays visant à préserver la sécurité, la santé, la morale publique ou tout autre intérêt collectif. Cette définition laisse de larges pouvoirs aux autorités et de nombreux courants intellectuels ont posé la question de la limitation de ceux-ci. 



<a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin</a> à été la première technologie apportant une solution concrète à ce problème pour ce qui est du domaine monétaire, en affranchissant la monnaie des institutions. Idéologiquement cette percée technologique est en résonance avec de nombreuses écoles de pensée, et plus particulièrement de trois que sont les cypherpunks, les libertariens et l'école économique autrichienne.  



<h2>Cypherpunks</h2>



La base idéologique la plus évidente du Bitcoin, les cypherpunks ou crypto-anarchistes sont une mouvance née à la fin des années 1980 aux Etats-Unis (ne pas confondre avec les cyberpunks issus du sci-fi dystopique). Formés principalement de scientifiques et ingénieurs du milieu informatique, les cypherpunks prônent le respect de la vie privée à l'ère du numérique, notamment par l’utilisation de méthodes cryptographiques pour protéger les données personnelles circulant sur les réseaux.



<h2>Libertarians</h2>



La philosophie libertarienne est un ensemble de convictions tournant autour de l’idée principale de la protection des droits individuels et de la liberté de la personne face aux Etats, aux entreprises et tout autres institutions pouvant porter atteinte à ceux-ci.



<h2>Ecole autrichienne d'économie</h2>



L’école autrichienne appelle à prendre en considération les actions individuelles dans la compréhension de l’économie: les individus agissant indépendamment et non rationnellement, une théorisation mathématique en agrégats est inefficace. Par là même, les interventions des institutions, notamment au niveau de la monnaie, peuvent être dangereuses.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/what-is-money-l-1024x401.jpg" alt="" class="wp-image-1168"/></figure>



Peut-on être sûr que notre argent garde sa valeur et soit toujours accessible, lorsqu’il est contrôlé par les banques ? 



A la base une monnaie se doit de remplir trois fonctions principales: être une réserve de valeur, un moyen d’échange et une unité de compte. Une monnaie pour durer doit conserver la confiance de ses utilisateurs dans sa capacité à maintenir sa valeur et à rester disponible pour servir de moyen d’échange. L’histoire montre que cette confiance peut vite être perdue et l’or est sans doute la seule monnaie à avoir traversé l'épreuve du temps grâce à son inaltérabilité et sa rareté. 



La monnaie est un exemple frappant des faiblesses et dangers impliquant les tiers de confiance, et la volonté de résoudre ces problèmes a donné lieu à la création de la première blockchain. 



<h2>L’impression de la monnaie </h2>



La monnaie papier est apparue pour la première fois en Chine sous la dynastie Tang (autour de 800). A la base de sa création la volonté d’offrir une alternative pratique à l’or, le papier monnaie était alors garanti par des réserves équivalentes d’or. Cependant au cours du temps les autorités n’ont pas résisté à la tentation d’imprimer plus de papier monnaie que d’or en réserve, ce qui a provoqué une inflation massive et un effondrement de la valeur de la première monnaie papier, concluant de ce fait cette première expérience 



Depuis malheureusement chaque institution mettant en circulation du papier monnaie a reproduit ce processus destructeur. Les raisons menant à la surimpression de papier monnaie sont diverses, souvent le financement d’une guerre et plus récemment le combat contre une crise économique. L’histoire nous montre que cette surimpression a toujours mené à un effondrement de la valeur de la monnaie en cause. 



L’abandon de l’étalon-or entre les deux guerres et la décision du président américain Richard Nixon en 1971 d'arrêter la convertibilité du dollar en or (mettant de ce fait fin aux accords de Bretton Woods) font qu’actuellement les monnaies n’ont plus aucune indexation sur du métal physique. En l’absence d’un quelconque collatéral la valeur des monnaies ne dépend plus que de la confiance que l’on accorde à ceux qui les émettent. C’est pourquoi ces monnaies sont appelées des monnaies-fiat (le mot fiat vient du latin et signifie “qu’il soit fait”, en référence à une puissance supérieure décidant de quelque chose, dans notre cas de la création de la monnaie). 



Récemment la monnaie a pris une forme numérique appelée “monnaie scripturale” et est massivement émise par les banques centrales pour stimuler l'économie dans le court terme, mais diminuant à moyen et long terme la valeur de la monnaie. Cette impression massive techniquement appelée “assouplissement quantitatif” (en anglais quantitative easing) ou de façon plus imagée “déblocage de fonds pour supporter l’économie” tend à diminuer la valeur de la monnaie et gonfler la valeur des actifs réels (actions, immobilier, art... et bien sûr l’or). 



<h2>Le contrôle de la monnaie </h2>



Avec la monnaie scripturale le contrôle effectif de la circulation monétaire se trouve dans la main de tiers de confiance - les banques. En fonctions de décisions ou de réglementations de gouvernements ou de banques centrales, une banque peut décider si un client peut retirer, envoyer ou échanger son argent. De ce fait l’argent sur un compte bancaire n'appartient pas vraiment à son propriétaire, dans la mesure où il ne peut en disposer selon son bon vouloir.&nbsp; 



Au nom du sauvetage du système bancaire une partie des dépôts des clients d’une banque peut être confisquée (Chypre 2013), au nom du sauvetage d’une monnaie nationale sa convertibilité peut être suspendue (Argentine 2019), au nom du sauvetage de la faillite d’un état les retraits d’argent de son compte peuvent être limités ou interdits (Liban 2020), au nom de la lutte anti-blanchiment un virement peut être refusé (dans le monde entier de nos jours)... La liste des possibles interventions sur votre argent est longue et ses interventions sont possibles, car la monnaie est contrôlée par un tiers de confiance, en l'occurrence les banques, elles même agissant sous le contrôle des gouvernements et de la banque centrale.&nbsp;&nbsp; 



<h2>Le Bitcoin, or numérique</h2>



La blockchain résout le problème de tiers de confiance en le remplaçant par un système décentralisé. <a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin </a>est régi par son protocole et sans aucune autorité centrale. Ses détenteurs pourront toujours envoyer et recevoir les bitcoins, dont l’émission sera toujours limitée à 21 millions et aucun changement à cela ne sera possible, à moins que la majorité des utilisateurs et de l'écosystème de Bitcoin ne soient d’accord (voir <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/mining-and-consensus">Bitcoin: consensus et minage</a>).



Le bitcoin est souvent appelé “or numérique”, notamment du fait de caractéristiques communes comme leur rareté et leur relative indépendance des banques centrales. Cependant des différences existent.



Dans le cas de l’or, une augmentation des prix incite les entreprises à faire des investissements dans l’extraction, impliquant à terme une augmentation de l’offre pouvant entraîner une diminution des prix. Une augmentation du prix du bitcoin incite de même plus d’investissement dans le minage de celui-ci, cependant dans le cas du Bitcoin les conséquences sont inverses - plus de moyens dans le minage entraîne un renchérissement de la création des bitcoins, mais en aucun cas cela n’augmente leur nombre, fixé par le protocole. Ce qui augmente c’est la sécurité de Bitcoin, créant un cercle vertueux : plus le prix du bitcoin augmente, plus sa sécurité se renforce.

Pourquoi avons-nous besoin de la blockchain ? Les cryptomonnaies sont-elles importantes pour la technologie ? Comment la décentralisation peut-elle changer nos vies ?



La réponse consice est la suivante:



La blockchain a le potentiel de modifier l'équilibre actuel des pouvoirs en éliminant les tiers de confiance.



Voici ce que cela signifie. 



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/blockchain-philosophy-l-1024x402.jpg" alt="" class="wp-image-1228"/></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Les tiers de confiance et leurs failles</h2>



Nos sociétés, économies et institutions sont construites sur la confiance: confiance dans les banques centrales pour gérer la monnaie, confiance dans les banques commerciales pour protéger notre épargne, confiance dans les médias sociaux pour traiter nos données personnelles, confiance dans les associations pour bien utiliser nos dons… Toutes ces institutions gèrent nos données (épargne sur les comptes bancaires, photos personnelles, donations …) de manière centralisée et sont pour leurs utilisateurs ou clients des tiers de confiance. Nos vies devenant de plus en plus numériques (notre argent par exemple n’est qu’une donnée sur un serveur d’une banque), les tiers de confiance y prennent une place de plus en plus importante.



Le point fondamental à prendre en compte est que ces tiers de confiance sont gérés par des humains et que ceux-ci en tant qu’humains sont sujets aux erreurs, à la corruption ou tout autre biais comportemental. De ce fait, les données stockées ou gérées par les tiers de confiance peuvent être sujettes à une perte de confidentialité, aux hacks, aux vols… et les infrastructures les conservant peuvent être endommagées ou détruites. Ce qui signifie qu’en confiant nos données aux tiers de confiance ou en utilisant des données gérées par ceux-ci nous sommes de facto dépossédés de leur contrôle: notre épargne peut disparaître dans une faillite bancaire, nos données personnelles utilisées sans notre consentement …



Par leur côté centralisé sous le contrôle d’humains les tiers de confiance sont un maillon faible du fonctionnement de notre société, limitant notre liberté d’agir et permettant à des tiers d’avoir accès à nos données. Cette faiblesse des systèmes centralisés est appelée le point unique de défaillance, ou the single point of failure en anglais. 



<h2 class="wp-block-heading">La solution Blockchain</h2>



L’innovation majeure de la blockchain consiste à résoudre le problème du point unique de défaillance. La blockchain repose sur un [tooltip content=" programme informatique mis à la disposition de tous "] protocole open source [/tooltip] qui définit les règles de gestion des données numériques de manière sécurisée et sans l’utilisation de tiers de confiance. Ce protocole est mis en œuvre par une multitude d’ordinateurs indépendants (quiconque voulant participer au réseau) répartis autour du globe, créant un système décentralisé qui par définition ne possède pas d’unique point de défaillance. Plus il y a de participants au réseau, plus celui-ci est résistant.



En supprimant les intermédiaires, la blockchain permet aux gens de se réapproprier leurs données, leur redonnant la liberté de les utiliser comme bon leur semble. Puis, en l’absence des tiers de confiance les données sont protégées des possibles préjudices que ces tiers pourraient causer, intentionnellement ou accidentellement.



<h2 class="wp-block-heading">Bitcoin</h2>



Bitcoin a été la première implémentation réussie d’une blockchain, dédiée dans son cas à la décentralisation de la monnaie. Les monnaies classiques, comme le dollar ou l’euro,sont appelées des monnaies-fiat, c'est-à-dire des monnaies imposées par l’Etat, qui protège le monopole de la banque centrale.&nbsp; Les monnaies fiat n’ont pas de valeur intrinsèque (non échangeable en or par exemple) et le rythme de leur création est à la discrétion de la banque centrale. Leur utilisation est contrôlée par des banques commerciales qui tiennent les comptes et valident les transactions.&nbsp;



L'ambition de Bitcoin est de libérer notre système monétaire et de donner le contrôle de la monnaie à ceux qui la possèdent. Bitcoin est une monnaie qui ne dépend d’aucune organisation, qui n’est imposée à personne et qui tire sa valeur de ceux qui ont librement fait le choix de l’utiliser.&nbsp;



Bitcoin et la blockchain en elle-même correspondent à des idées développées de manières diverses par les cypherpunks, les libertariens ou l’école économique autrichienne prônant la protection de la confidentialité des données, la liberté individuelle ou l’économie indépendante du contrôle des institutions. Bitcoin et la blockchain ont le potentiel de profondément changer l’organisation de notre société en facilitant des échanges sécurisés et résistants à la censure.



Il est important de noter que Bitcoin ne peut pas être dissocié de la technologie blockchain: le terme même “blockchain” n’a été inventé que pour décrire la structure de Bitcoin et Bitcoin est la première (et toujours encore la plus aboutie) implémentation de la blockchain.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/05/BLOCKCHAIN-nouveau-format72-1024x395.jpg" alt="" class="wp-image-707"/></figure>



 



L’écosystème est crucial pour la blockchain: il assure sa maintenance et des fonctions spécifiques, tout en permettant d’utiliser facilement les cryptomonnaies.



La blockchain, méthode décentralisée assurant la tenue en continu d’un registre de données (transactions) a généré un écosystème entier qui assure que :



<ul><li>le réseau soutenant la blockchain fonctionne correctement (minage pour les blockchains basées sur la PoW)</li><li>un utilisateur peut facilement se connecter à la blockchain et initier et recevoir des transactions (<a href="https://d.center/explore/crypto-wallets" class="ek-link">wallets</a>)</li><li>un utilisateur peut échanger un cryptoactif contre les [tooltip content=" monnaie fiduciaire sans valeur intrinsèque qui est soutenue par et dépend du gouvernement (e.g. dollars ou euros) "] monnaies-fiat [/tooltip] ou un autre cryptoactif (<a href="https://d.center/explore/crypto-exchanges" class="ek-link">exchanges</a>)</li><li>un utilisateur peut dépenser ses cryptoactifs pour un produit ou un service (systèmes de paiement en crypto) </li><li> une application décentralisée (DApp) peut obtenir des informations en dehors de la blockchain pour être en capacité d'exécuter son programme selon les conditions qui y sont inscrites (oracles)- différentes blockchains puisse communiquer entre-elles, permettant aux utilisateurs d’utiliser la blockchain la plus adaptée à chaque problématique spécifique et facilement passer de l’une à l’autre (protocoles d'interopérabilité) </li></ul>







<div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/12/Ecosystème-de-la-blockchain.svg" alt="" class="wp-image-1521"/></figure></div>



L'écosystème de la blockchain se développe rapidement et devient de plus en plus complet et efficace créant les conditions d’une adoption de plus en plus massive des cryptoactifs.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/11/Dapps-platforms-1024x429.png" alt="" class="wp-image-1482"/></figure>



Les blockchains de smart contrats sont appelées blockchain 2.0 : elles permettent la créations de tokens et de DApps, ouvrant la blockchain à de nombreux cas d’usages.&nbsp; 



La blockchain, qui est essentiellement un programme s’exécutant sur un réseau décentralisé, peut non seulement contenir des algorithmes gérant des transactions, mais aussi des programmes plus complexes 



<a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin</a>, la première blockchain permettait l'exécution de transactions du type “ Alice envoie un bitcoin à Bob” et d’autres codages simples, comme “ Alice enverra un bitcoin à Bob avec l’accord de Céline”. Ces instructions codées s'appellent des Smart contrats - des programmes qui s'auto-exécutent quand un certain nombre de conditions prédéfinies se réalisent - et ont été théorisées pour la première fois par Nick Szabo en 1995. Rapidement à la suite de Bitcoin, l’idée est née que ces smart contrats pourraient être étendus à des programmes plus complexes qui seraient exécutés de manière décentralisée sur une blockchain. La première personne à l’avoir réalisé est Vitalik Buterin en créant en 2015 Ethereum, la première blockchain permettant de créer des smarts contrats complexes. 



<h2>Tokens</h2>



Une innovation très importante amenée par les smarts contrats est la création de tokens. En langage blockchain un token est une unité numérique représentant un ensemble de droits, d’actifs ou de services qui lui sont associés et inscrits dans le smart contrat. Créé sur la blockchain, &nbsp;il peut y être ensuite librement échangé , tout comme les cryptomonnaies natives. Un token peut servir comme monnaie, conférer un droit de propriété ou de vote, fournir une identité numérique ou tout autre chose en fonction des idées et buts de son créateur, ouvrant en cela une nouvelle ère, celle de la tokenisation de l’économie.



<h2>DApps&nbsp;</h2>



Les applications utilisant des smart contrats sur une blockchain se nomment des applications décentralisées, ou DApps ( Decentralized Applications en anglais), car leur exécution n’est pas sous le contrôle d’un individu ou d’une entité. Une DApp est au plus simple constituée d’une interface utilisateur sur le web et d’un smart contrat déployé sur la blockchain. Quiconque utilise une DApp initie en fait une transaction envoyée à l’adresse du smart contrat, provoquant l'exécution de celui-ci, le résultat de cette exécution étant stocké sur la blockchain. Ce fonctionnement rend les DApps plus sécurisées que des applications traditionnelles : exécutées sur le réseau de la blockchain plutôt que sur un serveur privé, la possibilité de l’intervention non sollicitée d’une tierce partie est grandement diminuée.&nbsp;



Une conséquence directe de l'exécution décentralisée du contrat est qu’une fois que le smart contrat est déployé sur la blockchain, il ne peut être modifié, même par ses créateurs. Cette propriété apporte une valeur ajoutée en matière de sécurité, la contrepartie de cela étant qu’un soin tout particulier doit être apporté au codage du smart contrat qui sera plus modifiable par la suite.



<div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/12/Dapp-smart-contract-fr.svg" alt="" class="wp-image-1644"/></figure></div>



Les DApps utilisant des smart contrats nécessitant des données en dehors de la blockchain utilisent des oracles - des tierces parties qui fournissent les données conditionnelles&nbsp; nécessaires à l'exécution du smart contrat. Les oracles sont généralement agréés par les parties concernées et inscrits dans le smart contrat. Par exemple, dans le cas d’un pari sportif, un oracle envoie le résultat du match au smart contrat, dont l'exécution enverra le paiement au gagnant. Le développement des oracles est intimement lié à la réussite de DApps et à leur adoption en masse.



<h2>Les plateformes de smart contrats aujourd’hui&nbsp;</h2>



Depuis Ethereum de nombreuses autres blockchains pour smart contrats ont vu le jour, chacune avec ses propres spécificités. Cardano et EOS cherchent à améliorer la scalabilité (nombres de transactions par seconde), un aspect crucial pour passer à une adoption à&nbsp; grande échelle, Tezos de son côté veut améliorer la gouvernance et TRON , une blockchain qui a l’ambition de révolutionner le divertissement en ligne.



Ces plateformes et les DApps les utilisant apportent la décentralisation à de toujours plus nombreux cas d’usage.



<h2>Blockchains permissionnées</h2>



Les blockchains permissionnées représentent une autre catégorie de blockchains à smart contrats utilisée principalement par les banques et les entreprises qui ne souhaitent pas dévoiler publiquement certaines informations ou avoir un ledger immutable. Ces blockchains privées ou de consortium permettent d'accélérer des vérifications fastidieuses (pour les virements bancaires par exemple) et d’organiser des données hétérogènes présentes au sein de différentes sociétés qui travaillent ensemble (par exemple pour les supply chains). Cependant il est important de se rappeler que les blockchains permissionnées ne sont pas indépendantes et l’information qu’elles contiennent peut être modifiée par leurs propriétaires.&nbsp;

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/05/cryptocurrencies-smaller-1-1024x398.jpg" alt="" class="wp-image-825"/></figure>



Conçue comme une alternative indépendante aux [tooltip content=" monnaie fiduciaire sans valeur intrinsèque et dépendant du gouvernement et de la banque centrale (e.g. dollars ou euros)"] monnaies-fiat [/tooltip], une cryptomonnaie est une monnaie circulant sur une blockchain. 



Les cryptomonnaies au sens strict sont des cryptoactifs qui visent à remplir les critères standards définissant une monnaie (unité de compte, réserve de valeur et moyen d’échange), tout en bénéficiant de l’indépendance et de la facilité de circulation procurée par la blockchain (voir <a href="https://d.center/explore/what-is-money" class="ek-link">A propos de la monnaie)</a>. 



<a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin</a><a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link"> </a>est la première et la plus connue des cryptomonnaies - une monnaie indépendante et décentralisée enregistrée sur une blockchain. La blockchain agissant dans ce cas précis à la fois comme un registre des transactions et un outil de création monétaire - les mineurs reçoivent des bitcoins nouvellement créés comme récompense pour chaque bloc qu’ils ont ajouté à la blockchain (voir <a href="https://d.center/explore/bitcoin-consensus-and-mining" class="ek-link">Bitcoin: consensus et minage</a>). 



A la suite du Bitcoin d’autres cryptomonnaies ont été créées, chacune essayant d’améliorer un aspect particulier, que ce soit la scalabilité (Bitcoin Cash), la gouvernance (Decred), la confidentialité (Zcash, Monero), la volatilité (stablecoins) ... 



<h2>Cryptomonnaies natives et tokens </h2>



Les cryptomonnaies peuvent être des cryptomonnaies natives d’une blockchain, comme le Bitcoin, ou des tokens créés et déployés sur une blockchain, comme dans le cas des stablecoins - des cryptomonnaies liées à une monnaie fiat.&nbsp; 



Les cryptomonnaies natives sont inhérentes à la blockchain et servent souvent d’outil du maintien du réseau, donné en récompense aux nœuds qui rajoutent des blocks. Pour créer une cryptomonnaie native il faut soit développer une nouvelle blockchain, soit réaliser une hard fork d’une blockchain existante - une modification de son protocole donnera naissance à une nouvelle blockchain (voir <a href="https://d.center/explore/blockchain-governance" class="ek-link">Gouvernance de la blockchain)</a>. Les forks sont à l’origine de nombreuses blockchains, Bitcoin seul ayant servi de base pour Bitcoin Cash, Litecoin, Bitcoin SV… 



Si, comme les cryptomonnaies natives, les stablecoins bénéficient de la facilité de circulation que procure la blockchain, ils sont moins décentralisés, car ils dépendent de la société-émettrice qui s’engage à maintenir la liaison entre une monnaie-fiat (dollar, euro, livre…) et un token. La société-émettrice agit ici en tant que tiers de confiance, avec tous les risques que cela comporte. Pour pallier ce danger classique d’une autorité centrale une nouvelle catégorie des stablecoins décentralisés a été créée, avec notamment le token DAI vivant sur la blockchain <a href="https://d.center/explore/ethereum" class="ek-link">Ethereum</a>.  



Les stablecoins ont par ailleurs attiré l’attention des états et des banques centrales, qui d’un côté veulent les réguler, et de l’autre - émettre eux-mêmes leur propres cryptomonnaies (crypto-euro, crypto-yuan...) Ces monnaies numériques d’états sont en général nommées MDBC (Monnaie Digitale des Banques Centrales, ou CBDC en anglais pour Central Bank Digital Currency).

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/07/blockchains-uses-cases-1024x398.jpg" alt="" class="wp-image-965"/></figure>



La blockchain ne se limite pas aux cryptomonnaies. Ses caractéristiques uniques lui permettent de révolutionner de nombreux secteurs d’activité.



 La blockchain est un outil permettant de stocker et de transférer des données, d’exécuter des programmes et de créer des tokens  - et tout cela sans aucune autorité centrale(voir <a href="https://d.center/fr/explore/blockchain-functions" class="ek-link">Fonctions de la blockchain</a>). Ces caractéristiques précieuses peuvent être utilisées pour résoudre de nombreux problèmes, optimiser de nombreux domaines et plus généralement  améliorer l’équité de notre société 



Les principaux avantages de la blockchain peuvent être présentées sous quatre angles différents:



Transparence et immutabilité, qui font de la blockchain une source d’information fiable et vérifiable. Particulièrement utile pour la certification et le traçage des données nécessaires dans des domaines comme la supply chain, l’audit , l'authentification de documents, le contrôle des activités des organisations caritatives,etc.



Facilité de création et de transfert de valeur, permettant de digitaliser (ou plus précisément de "tokenizer") quasiment toutes formes de valeur, puis de les échanger rapidement et sans contrainte de frontière. Utilisé intensivement en banque et finance, la tokenisation intervient aussi dans les secteurs lourdement bureaucratiques, comme l’immobilier. En se servant des NFTs (non-fungible tokens) il est possible de créer des tokens uniques ayant leur caractéristiques propres - une possibilité grandement utilisée dans les domaines du jeu vidéo et de l’art.



Décentralisation, une qualité indispensable pour créer des processus sans le recours à un tiers de confiance. Toutes activités basées sur une plateforme, comme les médias sociaux, le cloud, les services de transport, les places de marché, peuvent devenir plus efficaces, sécurisées, résistantes à la censure et plus équitables en se passant d’intermédiaire.&nbsp;&nbsp;



Exécution automatique de contrats, rendue possible par des smart contracts, permet l'exécution automatique des accords conformément à leurs termes. Cela réduit le risque d’ingérence d’un tiers et libère les parties impliquées d’un travail administratif contraignant. Cette caractéristique est utilisée dans quasiment toutes les DApps, mais elle est centrale dans des domaines comme l’assurance, le prêt pair à pair et le jeu en ligne. Elle est aussi à l’origine d’un nouveau type de paiement prometteur - le money streaming.



La blockchain est une technique récente et son potentiel est loin d'être totalement exploité aujourd’hui. Certaines réalisations demandent encore de nombreux ajustements et d’autres ont besoin de simplification ou d’une exploitation moins coûteuse. Les nouvelles blockchains, les modifications de protocole et les créations de surcouches (layers) permettront de solutionner les problèmes&nbsp; et ouvriront le champ de la blockchain à d’autres applications encore.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/b5-6blockchain-in-finance2-1024x399.jpg" alt="" class="wp-image-1173"/></figure>



Les cryptoactifs et la DeFi (finance décentralisée) ont bousculé la finance traditionnelle, dont les institutions ne résistent pas à la tentation de ce nouveau type d’actif.



L'utilité première d’une cryptomonnaie est de proposer un nouveau type d’argent, redéfinissant ainsi les bases de la finance. Tout le monde peut accéder à une blockchain publique et exécuter des transactions quasi instantanément, transactions aisément vérifiables grâce à la transparence par nature de la blockchain. Avec l'apparition des <a href="https://d.center/explore/crypto-exchanges" class="ek-link">exchanges </a>il est aussi devenu facile de traiter des cryptomonnaies contre d’autres cryptomonnaies ou contre des [tooltip content=" monnaie fiduciaire sans valeur intrinsèque et dépendant du gouvernement et de la banque centrale (comme dollars ou euros) "] monnaies fiat [/tooltip]monnaies fiat. Comparé à la lourdeur des systèmes financiers traditionnels ( autorisations de traiter, circuits de règlement-livraison complexes, horaires de cotation etc), délais bancaires, frais importants... investir et traiter des cryptos est simple, rapide, disponible 24/7 et moins onéreux.



<h2>La DéFi</h2>







Un si grand potentiel a donné naissance à un nouveau type de finance - la DéFi,  ou finance décentralisée. La DéFi se compose d’un ensemble d’outils financiers gérés par des smart contrats inscrits sur la blockchain et accessibles par l'intermédiaire de Dapps, ou Applications décentralisées (voir <a href="https://d.center/fr/explore/dapps-platforms" class="ek-link">Plateformes de smart contrats</a>). On y trouve notamment des plateformes P2P de prêts, des exchanges décentralisés (DEXs), des tokens indexés sur des actions, des matières premières, des marchés de prédictions, de l’assurance décentralisée, de la gestion financière décentralisée etc. L’idée fondatrice de la DéFi est que tout le monde puisse accéder à ces produits, voire même en créer de nouveaux, avec pour seule contrainte d’avoir un accès internet. Le terme décentralisée signifie qu’aucune tierce partie ne peut interférer dans les protocoles, ceux-ci suivant strictement le code de leur smart contrat.



La plupart des Dapps de la DéFi sont construites sur Ethereum, bénéficiant de la flexibilité d'écriture des smart contrats et de l’ensemble des développements déjà réalisés sur cette blockchain. Une nouvelle norme de marché est même apparue - la TVL ( la valeur totale bloquée, ou Total Value Locked en anglais), comptabilisant le collatéral bloqué dans les différentes Dapps de la DéFi. Ce collatéral est généralement en ETH, mais il peut être aussi constitué de tokens représentant du BTC sur Ethereum. Les DApps de la Défi et leur TVL peuvent être suivies sur des sites comme <a href="https://defipulse.com/" class="ek-link">DeFi Pulse</a> ou <a href="https://defillama.com/" class="ek-link">DeFi Llama</a>. 



<h2>Exchange de cryptos</h2>







Certaines applications financières traditionnelles intègrent les protocoles blockchain et les cryptoactifs dans leur fonctionnement. C’est le cas de l’exchange de cryptos : une structure centralisée qui mène des [tooltip content=" Know Your Customer, ou connaissance client"] KYC [/tooltip] sur leurs clients et qui gère leurs opérations cryptos classiques et dérivés, ainsi que la conservation des actifs. Ce sont des structures sujettes aux faiblesses de tout tiers de confiance, à savoir la corruption, l’erreur, le risque de hacking... Ceci étant, leur interconnexion avec la blockchain leur permet de pouvoir transférer des cryptoactifs d’un coin du monde à l’autre en quelques minutes, voire même quelques secondes.



<h2>Cryptoactifs et finance traditionnelle</h2>







Les cryptoactifs suscitent aussi l'intérêt de la finance traditionnelle, qui, sans se réinventer d’une manière décentralisée, tend plutôt à essayer de trouver des moyens d’en profiter. En fait les cryptoactifs constituent une nouvelle classe d’actifs : contrairement aux actions ou aux obligations qui tiennent leur valeur de la profitabilité, du PIB, des taux d'intérêts ou d’autres facteurs économiques, la valeur d’un cryptoactif dépend de sa technologie, de la taille de son réseau, de son niveau d’adoption ou de la régulation. Ces facteurs décorrélés des facteurs économiques traditionnels font des cryptoactifs un excellent moyen pour diversifier son portefeuille d’investissement. De plus, ce secteur étant au début de son développement, les gains à venir peuvent s'avérer très importants.



Des sociétés de gestion de cryptoactifs permettent à des investisseurs institutionnels d’avoir une exposition aux cryptoactifs sans les acheter eux-mêmes.



Pour les investisseurs plus aguerris qui souhaitent gérer directement leurs cryptos, un certain nombre de sociétés spécialisées dans la conservation de cryptoactifs ont émergé. Ces sociétés stockent les clés privées des clients de manière sécurisée, permettant à ceux-ci d'éviter le stress de la perte et de mettre la protection de leurs actifs au niveau exigé par les régulateurs.&nbsp;



En tant que technologie émergente au grand potentiel, la blockchain attire les investisseurs, et des sociétés de venture capital sont le plus souvent au cœur du financement des sociétés se développant autour de la blockchain.



<h2>Levée de fonds en cryptos</h2>







Une autre fonction très importante de la finance - la levée de fonds - a aussi son équivalent crypto: l’ICO (Initial Coin Offering) qui réinvente la traditionnelle IPO (Initial Public Offering ou introduction en bourse en francais). Émettre des tokens au lieu d’actions s’est révélé très efficace : non seulement cela permet de toucher un public plus large, mais les tokens peuvent bénéficier de la fluidité, l'absence de frontière, et les transferts quasi instantanés procurés par la blockchain. L'émission par ICO de tokens ayant les caractéristiques d’une action a reçue le nom de STO (Security Token Offering). La plupart des pays imposent les contraintes légales des IPO aux STO dans le cadre de la protection des investisseurs. 



<h2>Produits financiers crypto</h2>







Il existe de nombreux produits financiers ayant trait aux cryptoactifs.&nbsp;&nbsp;



Des dérivés sur cryptoactifs (futurs, swaps ou options) peuvent être achetés sur des exchanges spécialisés en crypto, centralisés ou décentralisés, ainsi que sur des exchanges traditionnels de dérivés comme le Chicago Mercantile Exchange (CME). Des dérivés synthétiques reproduisant des actifs traditionnels peuvent être créés et traités sur des plateformes comme <a href="https://kwenta.io" class="ek-link">Synthetix </a>ou <a href="https://ftx.com/" class="ek-link">FTX</a>.



Pour les investisseurs préférant ou étant obligés de traiter des produits plus traditionnels, des sociétés de gestion proposent une exposition aux cryptoactifs par l'intermédiaire de fonds privés ou d’exchange-traded notes (ETNs). Pour le moment la plupart des régulateurs n’ont pas autorisé la création d’ETFs (exchange-traded funds), pourtant très attendus de tous. Ceci étant, certains régulateurs comme ceux de l’Allemagne, du Canada ou de Hong Kong ont déjà franchi ce pas, laissant présager une évolution positive à venir dans d’autres pays.Il existe des controverses quant au rôle de la “big money” dans la blockchain. 







Certains soutiennent que la finance traditionnelle est en contradiction avec l'idée fondamentale de la décentralisation (voir l’<a href="https://d.center/en/explore/decentralization" class="ek-link">Importance de la décentralisation)</a>. D’autres, au contraire, pensent que plus de capitaux seront impliqués dans la blockchain, plus celle-ci sera sécurisée et profitable. Etant donné que la majeur partie des investisseurs sont des institutionnels ( fonds de pensions, assurances ...), leur adoption des cryptoactifs contribuera au développement et à la notoriété de la blockchain.

Web3 est devenu un buzz récemment, souvent malcompris, mal utilisé et mal jugé.



Pour comprendre ce phénomène - que nous croyons avoir un potentiel énorme - commençons par quelques définitions clés.



La&nbsp;blockchain&nbsp;est une base de données distribuée et partagée, gérée par des nœuds indépendants.



Pour motiver ces nœuds à maintenir la blockchain, elle émet un&nbsp;coin natif&nbsp;– une&nbsp;cryptomonnaie.



De nombreuses blockchains permettent aux utilisateurs d’émettre leurs propres cryptomonnaies et, plus largement, des&nbsp;cryptoactifs. Ceux-ci sont connus sous le nom de&nbsp;tokens, soit fongibles (comme un stablecoin), soit non fongibles (un NFT).



De nombreux services traditionnels utilisent maintenant les cryptoactifs d’une manière ou d’une autre. Mais il existe un secteur en pleine croissance qui place les cryptos au coeur de ses opérations et ses produits – ce secteur s’appelle&nbsp;web3.



Pourquoi «&nbsp;web3&nbsp;»? Le nom reflète l’évolution de l’Internet:



<figure class="wp-block-image aligncenter size-full"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2023/02/web123.png" alt="" class="wp-image-5484"/></figure>



Le terme a été inventé en 2014 par Gavin Wood, cofondateur d’Ethereum, qui a décrit web3 comme un «&nbsp;système en ligne décentralisé basé sur la blockchain&nbsp;».



L’investisseur Packy McCormick a donné une définition plus romantique, en qualifiant le web3 d'&nbsp;»internet appartenant aux créateurs et aux utilisateurs, orchestré par des tokens.&nbsp;»



C’est ainsi que nous voyons les relations entre ces notions :



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2023/02/use-of-crypto-web2-and-web3.jpg" alt="" class="wp-image-5481"/></figure>



La notion de web3 est encore très jeune, et il est souvent difficile de tracer une ligne entre le web2 utilisant des cryptos et le web3. Quel degré de décentralisation un service doit-il atteindre pour être considéré comme web3 ? Il n’y a pas encore de réponse claire.



La compréhension évolue en même temps que le secteur et ses cas d’utilisation. Voici quelques exemples pour nous faire une idée plus précise.



💰&nbsp;Web2 finance&nbsp;: Kraken, un échange centralisé qui conserve les cryptos des utilisateurs et est géré par son conseil d’administration.



💰&nbsp;Web3 finance&nbsp;: Uniswap, un échange décentralisé qui ne conserve pas les cryptos des utilisateurs et est gérée par sa DAO – une organisation autonome décentralisée dont les tokens sont assortis de droits de vote.



👯&nbsp;Web2 médias sociaux&nbsp;: Twitter qui dispose d’une forme d’avatar spéciale pour les NFT vérifiés.



👯&nbsp;Web3 médias sociaux&nbsp;: Protocole Lens qui permet aux utilisateurs de s’approprier leurs données et leurs connexions et de les porter sur toutes les plateformes sociales.



🎮&nbsp;Web2 gaming&nbsp;: Ubisoft qui a créé des équipements supplémentaires pour son jeu Tom Clancy sous forme de NFT.



🎮&nbsp;Web3 gaming&nbsp;: Axie Infinity, où tous les personnages sont des NFTs améliorables et échangeables, un système de gouvernance communautaire est en cours.



Voici le graphique avec des exemples, pour vous donner plus de perspective :



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2023/02/use-of-crypto-web2-and-web3-with-examples.jpg" alt="" class="wp-image-5482"/></figure>

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/09/blockchain-in-practice-l-1024x404.jpg" alt="" class="wp-image-1224"/></figure>



Les blockchains, comment sont-elles utilisées aujourd’hui? Comme une base pour les cryptomonnaies bien sûr, mais aussi pour décentraliser des secteurs d’activité traditionnels et nourrir la DeFi. Tout cela est mis à la disposition du public grâce à un écosystème bien développé permettant à tout un chacun d’utiliser les cryptos.







<h2>Cryptomonnaies et plateformes de smart contrats </h2>



Avec le <a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin</a>, la première application pratique de la blockchain fut la monnaie, ou plus précisément un système pair à pair de cash électronique (“P2P electronic cash system”), comme l’a décrit Satoshi Nakamoto lui-même. Inventé pour remédier aux imperfections du système monétaire en place, Bitcoin se montra particulièrement adaptée pour jouer ce rôle, en fournissant un registre de transactions indépendant, immutable et transparent.&nbsp; 



Suivant la voie ouverte par Bitcoin d’autres <a href="https://d.center/explore/cryptocurrencies" class="ek-link">cryptomonnaies </a>sont apparues, essayant d’améliorer tel ou tel aspect de la blockchain : vitesse de transaction, confidentialité… D’autres cryptomonnaies, notamment les stablecoins, visent surtout à réduire la volatilité.&nbsp; 



Rapidement a émergé l’idée d'utiliser la blockchain pour des programmes plus complexes, pouvant profiter elles aussi de son indépendance de tiers de confiance. Ces programmes, appelés smart contrats, peuvent s'exécuter de manière autonome sous des conditions préalablement définies. Une application s'exécutant à l'aide des smart contrats sur la blockchain&nbsp; (nommée DApp pour Decentralized Application) ne peut être modifiée par la suite, même par ses créateurs. 



La première née des <a class="ek-link" href="https://d.center/explore/dapps-platforms">plateformes de smart contrats</a> est la blockchain Ethereum, et même si de nombreux compétiteurs sont entrés en scène depuis, elle est toujours de loin la plus utilisée. 



La différence entre une blockchain de cryptomonnaie et une blockchain de smart contrats est à l'heure actuelle plutôt théorique et ne peut être appréhendée qu’en questionnant le but principale de la blockchain considérée : supporter une cryptomonnaie ou héberger des smart contrats élabotés. Les deux types de blockchain ont besoin d’une monnaie native pour rémunérer le réseau de noeuds sur lequel elles s'exécutent, cependant dans le cas de la blockchain de cryptomonnaie la monnaie native est le but en soi, alors que pour une blockchain de smart contrats elle sert à payer pour l'exécution de ces smart contrats. 



En pratique l’ether (ETH), monnaie native d’Ethereum, est souvent utilisé comme cryptomonnaie et la blockchain Bitcoin peut héberger des smart contrats grâce aux évolutions de son protocole et au développement des layers 2. Le terme plus général de cryptoactifs est de ce fait de plus en plus utilisé pour désigner tout type d’actifs circulant sur les blockchains. 



<h2>Cas d’usage de la blockchain </h2>



La blockchain peut être utilisée dans tout secteur, où elle remplacerait avantageusement un&nbsp; tiers de confiance. Les systèmes décentralisés sont par construction plus juste que les systèmes centralisés, car ils redistribuent mieux la valeur et permettent aux utilisateurs d'être les vrais et seuls possesseurs de leurs données. Cette qualité est fondamentale quand on en vient aux plateformes en ligne, que ce soient des médias sociaux, des services de cloud ou de taxi. 



La blockchain étant un registre transparent et immutable, son utilisation dans le domaine de la certification est particulièrement appropriée. 



La capacité de la blockchain à exécuter des smart contrats peut être utilisée pour automatiser de nombreux processus, ayant non seulement la vertu d'économiser du temps et de l'argent, mais aussi de donner aux utilisateurs la garantie que personne ne modifiera unilatéralement ces processus. 



La structure de la blockchain permet la création d'actifs pouvant circuler facilement et rapidement, outrepassant les contraintes de frontières et autres limitations pouvant exister en dehors d’elle. Cette qualité est non seulement fortement appréciée dans le monde de la finance, mais peut être utilisée aussi pour transférer toutes sortes des droits de propriétés numérisés. 



<h2>L'écosystème de la blockchain </h2>



La blockchain est un effort collectif, et nécessite le développement continu d'un écosystème pour fonctionner et atteindre ses buts. Dès lors de nombreux produits et services ont été développés: des <a href="https://d.center/explore/crypto-wallets" class="ek-link">wallets </a>(portefeuilles) pour interagir avec la blockchain, des <a href="https://d.center/explore/crypto-exchanges" class="ek-link">exchanges </a>(bourses) pour acheter et vendre les cryptoactifs, des oracles pour connecter la blockchain et le monde matériel apportant aux DApps les informations nécessaires, sans parler des mineurs qui maintiennent le réseau ou des protocoles d'interopérabilité reliant les différentes blockchain. 



<h2>La blockchain en finance</h2>



 La finance est un secteur particulièrement adapté à l’utilisation de la blockchain. La finance traditionnelle cherche à intégrer les cryptoactifs dans leurs activités, tandis qu’un nouveau type de finance appelé la DeFi (pour Decentralized Finance) est en train d'apparaître.

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2022/10/instruct-1024x404.jpg" alt="" class="wp-image-5067"/></figure>



Obtenez une meilleure compréhension de l'état de l'industrie de la crypto grâce à des histoires d'initiés.



5 questions pour comprendre les aspirations, les défis et les opinions des personnes travaillant dans l'espace crypto… et peut-être aussi avoir vent du prochain grand coup ?



Cette section concerne les gens qui INSTRUISENT : tous types de connaissances liées à la crypto, de l'analyse on-chain et de la recherche universitaire à l'éducation des gens sur la blockchain.



<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2022/09/bd-1-1024x14.png" alt="" class="wp-image-4885"/></figure>



<h2>Analyse on-chain </h2>



Octobre 28, 2022. <a href="https://www.linkedin.com/in/pierregerard/" class="ek-link">Pierre Gerard</a>, Co-fondateur & PDG de <a href="https://www.scorechain.com/" class="ek-link">Scorechain</a>



<div class="wp-block-media-text alignwide" style="grid-template-columns:37% auto"><figure class="wp-block-media-text__media"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2022/10/pierre-gerard.jpg" alt="" class="wp-image-5070"/></figure><div class="wp-block-media-text__content">
Quelle est votre histoire ? Depuis 2015, je suis le PDG de Scorechain, le leader européen de la compliance crypto.



Je me définis comme un "entrepreneur open-source" car j'ai cofondé plusieurs entreprises qui ont développé de nouveaux modèles économiques basés sur l'innovation open-source dans le développement de logiciels, les médias d'information et même la musique.
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Quelles informations pouvez-vous obtenir en analysant les données on-chain? Les transactions sur blockchain sont publiques et l'accès est basé sur le pseudonymat, nous pouvons donc extraire beaucoup d'informations qui peuvent être liées aux données off-chain : l'origine et la destination des fonds, le type d'activité d'un wallet, surveiller la liquidité d'une offre de tokens, analyser l'activité d'un protocole DeFi comme DEX. 



Comment Scorechain aide-t-il les entreprises à rester compliant? Notre objectif est d'apporter la confiance à l'écosystème crypto. Nous suivons les directives et les exigences réglementaires et les mettons en œuvre en tant que features dans nos produits et services. Nous fournissons un ensemble complet de rapports, de scénarios de risque, de surveillance des transactions, et aussi d'intégration avec d'autres entreprises, par exemple de crypto custody.



Votre position sur la protection de la vie privée dans l'environnement blockchain ? Je pense que le chaînon manquant est une véritable identité numérique. Dans la "vraie vie", toute transaction financière nécessite de connaître les deux contreparties et l'origine de leurs fonds - et les mêmes règles s'appliqueraient à l'environnement blockchain. Ensuite, nous développerions d'autres outils pour protéger la vie privée, comme les shielded transactions, mais avec des capacités d'audit.



Votre avis sur l'état de l'analyse on-chain ? Scorechain ne gère pas les données personnelles et n'agit pas comme un "flic de la crypto". Nos outils pourraient être utilisés pour vérifier le "niveau de transparence" de votre activité cryptoet vous aider à adapter votre comportement. Il semble que certains concurrents ne jouent pas avec les mêmes règles et agrègent certaines données que nous considérons comme personnelles et privées.

Un moyen facile de trouver l'information sur les cryptoactifs dans l'Explore. 



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-prediction-markets" class="ek-link">Augur </a>(REP)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-digital-advertising" class="ek-link">BAT </a>(BAT)



<a href="https://d.center/explore/binance-dex" class="ek-link">Binance </a>(BNB)



<a href="https://d.center/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin </a>(BTC)



<a href="https://d.center/explore/bitcoin-cash" class="ek-link">Bitcoin Cash</a> (BCH)



<a href="https://d.center/explore/cosmos" class="ek-link">Cosmos </a>(ATOM)



<a href="https://d.center/explore/cardano" class="ek-link">Cardano </a>(ADA)



<a href="https://d.center/explore/chainlink" class="ek-link">Chainlink </a>(LINK)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-environment" class="ek-link">Climatetrade </a>(CO2)



<a href="https://d.center/explore/maker-dao" class="ek-link">Dai </a>(DAI)



<a href="https://d.center/explore/decred" class="ek-link">Decred </a>(DCR)



<a href="https://d.center/explore/eos" class="ek-link">EOS </a>(EOS)



<a href="https://d.center/explore/ethereum" class="ek-link">Ethereum </a>(ETH)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-prediction-markets" class="ek-link">Gnosis </a>(GNO)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-cloud-and-distributed-computing" class="ek-link">Golem </a>(GNT)



<a href="https://d.center/explore/idex" class="ek-link">IDEX </a>(IDEX)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-cloud-and-distributed-computing" class="ek-link">iExec </a>(RLC)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-iot" class="ek-link">IOTA </a>(IOTA)



<a href="https://d.center/explore/kyber" class="ek-link">Kyber </a>(KNC)



<a href="https://d.center/explore/litecoin" class="ek-link">Litecoin</a> (LTC)



<a href="https://d.center/explore/maker-dao" class="ek-link">Maker DAO</a> (MKR)



<a href="https://d.center/explore/monero" class="ek-link">Monero </a>(MNR)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-p2p-lending" class="ek-link">Nexo </a>(NEXO)



<a href="https://d.center/explore/petro" class="ek-link">Petro </a>(PTR)



<a href="https://d.center/explore/polkadot" class="ek-link">Polkadot </a>(DOT)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-environment" class="ek-link">Poseidon </a>(OCEAN)



<a href="https://d.center/explore/ripple" class="ek-link">Ripple </a>(XRP)



<a href="https://d.center/explore/steemit" class="ek-link">Steem </a>(STEEM)



<a href="https://d.center/explore/stellar" class="ek-link">Stellar </a>(XLM)



<a href="https://d.center/explore/blockchain-for-p2p-lending" class="ek-link">Salt </a>(SALT)



<a href="https://d.center/explore/tether" class="ek-link">Tether </a>(USDT)



<a href="https://d.center/explore/tezos" class="ek-link">Tezos </a>(XTZ)



<a href="https://d.center/explore/tron" class="ek-link">Tron </a>(TRON)



<a href="https://d.center/explore/trueusd" class="ek-link">True USD</a> (TUSD)



<a href="https://d.center/explore/zcash" class="ek-link">ZCash </a>(ZEC)

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/crypto-regulation-in-europe-rl-1024x413.jpeg" alt="" class="wp-image-1275"/></figure>



Europe is a place of rich cultural and economic diversity, and there are virtually as many attitudes towards the blockchain as there are countries. Some general tendencies can be deduced though. 



The European Union clearly put the cryptoassets issue on the table with its 5th amendment to the AML directive, also known as AMLD5. The 27 member states therefore have to transcribe its approach within their legislatures and require crypto service providers to comply with the AML standards used within the financial sector.



Other than AMLD5 compliance, each EU country positions itself differently towards cryptoassets, with overall good intentions to set up a regulatory framework and encourage the blockchain industry development without compromising investor protection. Malta and France are notably among the countries with the most precise crypto-focused regulation, while Germany is creating a rather favourable environment for the crypto finance, authorizing its banks to act a crypto custodians. A number of smaller countries, like Estonia, Liechtenstein or Luxembourg, are also looking for an opportunity to attract innovation and set crypto-friendly conditions. 



Beyond the EU, Switzerland is it on its way to become a world leader in the blockchain sector, incorporating crypto notions within the existing legal framework and encouraging blockchain-related companies to settle in the country. As to the UK, it has adopted a rather lenient approach, with only minimal restrictions concerning cryptoasset business. 



In the Eastern Europe, the crypto attitude varies strongly, from the overall hostile Russia to the enthusiastic Ukraine or the crypto-excited Belarus.

Crypto regulation in Europe

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/crypto-regulation-in-the-americas-l-1024x410.jpeg" alt="" class="wp-image-1273"/></figure>



Cryptocurrencies have come into usage on both American continents, although from somewhat different perspectives. America, and USA in particular, harbor numerous companies developing blockchain technology and crypto finance. As to Latin America, its population is growing accustomed to using cryptocurrencies in everyday life, prompted notably by the deficiencies of their national currencies. It is also home for a large unbanked or underbanked population - up to 50% according to some researches, making crypto adoption all more widespread. 



It comes as no surprise that the regulation is more finance-oriented in the North. The decisions of the US federal agencies dealing with crypto, such as SEC and CFTC, have an impact over the financial aspect of the crypto world, and they are followed with attention. The country still lacks a global approach though, and regulatory gaps are sometimes filled in on the state level.



Canadian regulation looks somewhat like a more crypto-friendlier American one, combining investor-protection measures with a certain financial openness. 



In Latin America only Mexico has specifically defined cryptoassets, other countries either broadly considering them goods, or just simply banning them, like Bolivia and Ecuador. The region is also known for experimenting with state-issued digital currencies: the attempt failed by Ecuador, ongoing in Venezuela and planned by Eastern Caribbean islands.



Although many countries apply AML regulations to companies involved into crypto transactions, they are often considered too lax, and some researchers estimate that Latin American crypto exchanges contribute to money laundering problem.

Crypto regulation in the Americas

Crypto regulation in East Asia

<figure class="wp-block-image"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/10/crypto-regulation-l-1024x413.jpg" alt="" class="wp-image-1271"/></figure>



Les cryptoactifs ont-ils un statut légal? Quelle est la politique des régulateurs financiers ou des services d'impôts? Plusieurs pays s’attaquent à ces sujets, chacun à sa façon.



Des puristes de la décentralisation peuvent trouver illogique de réguler des systèmes autonomes, décentralisés et sans autorité centrale, comme Bitcoin, car la raison même de leur création est de s’affranchir de tiers de confiance. Cependant, la vérité est que même un cryptoactif aussi décentralisé et indépendant que le Bitcoin se doit d’avoir un ancrage dans les sociétés régulées ou nous vivons. Un exchange permettant d’acheter des bitcoins avec des dollars, ou une société levant des fonds par une [tooltip content="Initial Coin Offering, une méthode de levée de fonds qui utilise les tokens"] ICO [/tooltip] se trouveront inévitablement dans le champ des régulateurs. De plus, pour que l’industrie de la blockchain puisse se développer dans un cadre rassurant et pour que l'utilisateur puisse bénéficier d’une certaine protection, un cadre légal est nécessaire.&nbsp;



Les nouvelles technologies ont toujours été une source de confusion pour les régulateurs, et c’est encore plus vrai avec la blockchain et les technologies décentralisées, dans la mesure où elles peuvent changer la structure même de la société et remettre en cause des monopoles jusque-là considérés comme irremplaçables, comme par exemple l’émission monétaire. Il est donc devenu nécessaire pour les régulateurs, les gouvernements, les juristes et tout acteur entrant en relation avec la blockchain de la comprendre et de définir la manière d’interagir avec elle.&nbsp;



La plupart des pays ne reconnaissent pas les cryptomonnaies comme ayant cours légal et soulignent fortement que l'émission monétaire reste le monopole des banques centrales. Quelques pays, à l’instar de la France ou du Mexique, ont créé des réglementations spécifiques pour les cryptoactifs, mais la plupart pour l’instant laissent le soin de les définir et les encadrer aux différentes organisations gouvernementales selon leurs domaines de compétence: les titres financiers, le droit de propriété, les produits dérivés, la fiscalité etc…&nbsp;&nbsp;



<h2>Cryptoactifs et domaines légaux</h2>



<h3>Finance</h3>



Les régulateurs financiers ont été nombreux à s'intéresser aux ICOs, notamment après leur incroyable popularité en 2017. Cette période euphorique a mis en lumière l’efficacité de ce nouveau moyen par rapport à une IPO traditionnelle, mais fut aussi le lieu de nombreuses arnaques, l’un et l’autre obligeant les régulateurs à une intervention rapide pour fournir un cadre légal. Actuellement dans la plupart des pays les ICOs sont examinées par les régulateurs qui déterminent si elles s’assimilent à une IPO classique, et dans ce cas elles devront se conformer au même cadre réglementaire. Certains pays sont tout de même allés plus loin, simplement interdisant les ICOs, comme par exemple la Chine.



<h3>[tooltip content="Know Your Customer"] KYC[/tooltip] et [tooltip content="Anti-Money Laundering"] AML [/tooltip] </h3>



Les autorités en charge de la lutte antiblanchiment considèrent généralement les cryptomonnaies comme de l’argent et demandent aux fournisseurs de services d’échange et de conservation de cryptoactifs de se conformer aux règles classiques en termes de KYC et de reporting. Beaucoup de pays utilisent ou projettent d’utiliser les propositions de la [tooltip content=" Financial Action Task Force, aussi appelé GAFI (Groupe d'Action Financière) en français"] FATF [/tooltip] de juillet 2019 (complétées en juillet et septembre 2020). L’organisation intergouvernementale recommande notamment d’exiger de la part des prestataires de services sur actifs numériques les mêmes obligations en terme de KYC et de reporting que celles demandées aux intermédiaires financiers classiques et fixe à $1000 le seuil de la transaction, au-dessus duquel le prestataire pourrait devoir en fournir les détails. En pratique ce seuil est rarement utilisé, et chaque pays définit ses propres critères de reporting.



<h3>Fiscalité</h3>



Dans le cadre de la perception de taxes les services fiscaux précisent la catégorie à laquelle appartiennent les cryptoactifs (souvent dans l’absence de définition les assimilant à la marchandise) et les opérations soumises à la taxation (vente, échange…) La plupart des pays maintenant assimilent les gains de l’investissement/trading crypto aux plus-values, non concernées par la TVA. Les cryptoactifs gagnés via le minage sont généralement assimilés à des revenus et sujets à la TVA.&nbsp;



<h2>Les pays hostiles aux crypto</h2>



D’autres&nbsp; pays considèrent les cryptoactifs comme une menace plutôt qu’une opportunité et en interdisent l’utilisation. Parmi de tels pays on peut nommer l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, le Qatar, la Bolivie, l’Ecuador, le Népal et le Pakistan. Il y en a aussi qui empêchent les institutions financières de faciliter les crypto transactions, notamment la Chine, la Nigeria, le Bangladesh et l’Iran). Cependant les attitudes changent très vite, et un pays activement anti-crypto peut en devenir un supporter fidèle du jour au lendemain. Aussi, les interdictions des crypto rarement empêchent leur utilisation au quotidien, grâce à leur nature décentralisée. 



Malgré les progrès notables dans certains pays, dans la plupart des cas la couverture juridique des cryptoactifs est toujours insuffisante. Cependant la technologie évolue vite et son adoption est en constant progrès, ce qui fait que de nombreux pays ont exprimé leur intention de créer une législation spécifique.

Bitcoinnn

Blockchain in use

Blockchain fundamentals

Philosophy behind blockchain

Underlying technologies

Blockchain functions

Consensus Protocol

Blockchain trilemma

Blockchain governance

Bitcoin mechanism

Bitcoin Transaction

Bitcoin transaction inputs and outputs

Bitcoin implementations

Script

UTXO

Mainchain functions

Transaction inputs

Sidechain solutions

Cryptography

Transaction Fees

Keys and addresses

Private key

Public key

Adress

Bitcoin network

La blockchain est une invention très récente. Elle est encore dans les premiers stades de son développement et toute une industrie est en train de naître à ses côtés. Améliorer la technologie, trouver de nouveaux cas d’usage, développer l'écosystème … et bien sur changer le monde sont parmi les objectifs des nouveaux acteurs de cette industrie.&nbsp;



Cette section est dédiée à explorer les différentes facettes de la blockchain et à apporter des réponses aux questions que tout un chacun peut se poser - “pourquoi en a-t-on besoin?”, “comment ça marche?” ou “ a quoi ça sert?” La structure d’Explore allant de sujets généraux&nbsp; jusqu'à des articles de plus en plus spécifiques, vous pouvez choisir vos sujets de prédilection, ainsi que leur niveau de détail, alors n'hésitez pas et partez à l’aventure !



<div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter"><img src="https://web.d.center/wp-content/uploads/2020/11/Explore.svg" alt="" class="wp-image-1387"/></figure></div>



<h2><a href="https://d.center/fr/explore/blockchain-philosophy" class="ek-link">La philosophie de la blockchain</a> </h2>



Pourquoi la blockchain provoque un tel enthousiasme chez certains ? Ce n’est pas une technologie anodine, car elle a le potentiel de révolutionner la façon même dont notre société fonctionne. Chaque organisation, chaque système jusqu'à présent nécessite des tiers de confiance pour fonctionner, ceux-ci ayant la main mise sur le stockage et la transmission des nos données avec les risques afférents que cela implique. Remplacer ces tiers de confiance par un système décentralisé de gestion de données éliminerait la plupart de ces risques, et c’est exactement ce que fait la blockchain. 



<h2><a href="https://d.center/fr/explore/bitcoin" class="ek-link">Bitcoin</a> </h2>



Bitcoin, la toute première blockchain, a été créé pour fournir une alternative au système monétaire, en remplaçant les monnaies-fiat (dépendant des banques centrales) par une monnaie digitale (cryptomonnaie), gérée par un réseau pair à pair , par principe décentralisé. 



<h2><a href="https://d.center/fr/explore/blockchain-fundamentals" class="ek-link">Les fondamentaux de la blockchain</a> </h2>



La blockchain est une combinaison de technologies et de principes permettant le regroupement de données dans des registres, qui sont stockés et mis à jour de manière décentralisée par les participants au réseau. La gestion des données est son rôle principal, même s’il est maintenant possible d’y intégrer des programmes plus complexes et de les exécuter d’une manière décentralisée.



<h2><a href="https://d.center/fr/explore/blockchain-in-practice" class="ek-link">La blockchain en pratique</a><a href="https://d.center/fr/explore/blockchain-in-practice" class="ek-link"> </a> </h2>



Si au début les blockchains étaient focalisées sur les cryptomonnaies, suivant la voie ouverte par Bitcoin, une compréhension de plus en plus fine de la technologie a permis d’ouvrir la blockchain à d’autres cas d’usage, notamment avec le développement d’applications décentralisées dénommées DApps (Decentralized Applications). Le développement de l'écosystème rend ces fonctionnalités facilement accessible à tous et ouvre les secteurs auparavant restreints à un certain public, comme par exemple la finance.&nbsp;&nbsp; 



<h2><a href="https://d.center/fr/explore/crypto-regulation" class="ek-link">Réglementation et blockchain</a> </h2>



La blockchain devient progressivement une partie de nos vies et de nos économies, ce qui attire inévitablement l’oeil des régulateurs. Mais la réglementation n’est pas une mauvaise chose, si elle peut fournir un environnement aidant le développement de la technologie et protégeant l’individu des arnaques. Ceci étant, l’approche des régulateurs varie grandement d’un pays à l’autre, allant de la plus progressiste à la plus contrariante.&nbsp; 



<h2>Parcours du débutant</h2>



Si vous n’avez pas encore une idée claire de ce que vous voudriez explorer, permettez-nous de vous suggérer une suite de 8 articles qui vous présenteront en douceur le monde des cryptoactifs et le Bitcoin en particulier. Cela vous aidera à comprendre à quoi il sert, comment il marche et quelques outils nécessaires pour en acheter.



<a href="https://d.center/explore/blockchain-philosophy " class="ek-link">Philosophie de la blockchain</a>



<a href="https://d.center/explore/bitcoin " class="ek-link">Bitcoin</a>



<a href="https://d.center/explore/how-does-bitcoin-work " class="ek-link">Comment fonctionne Bitcoin</a>



<a href="https://d.center/explore/bitcoin-mechanism " class="ek-link">Mécanisme du Bitcoin</a>



<a href="https://d.center/explore/blockchain-in-practice" class="ek-link">Blockchain en pratique</a>



<a href="https://d.center/explore/blockhain-ecosystem " class="ek-link">Ecosystème de la blockchain</a>



<a href="https://d.center/explore/crypto-wallets " class="ek-link">Crypto wallets</a>



<a href="https://d.center/explore/crypto-exchanges " class="ek-link">Crypto exchanges</a>